L’information sur un réseau de trafic d’organes piégeant les victimes par des enfants soi-disant perdus est une intox… de mauvais goût.
Les internautes tunisiens se sont affolés sur les réseaux sociaux après la diffusion d’une alerte par une page Facebook appelée «Police nationale tunisienne», se présentant comme liée à la police tunisienne, où l’ont prévient contre un gang utilisant des enfants soi-disant perdus, qui accostent des personnes et leur demande de les conduire à leur domicile familial.
Selon le scénario imaginé par les auteurs de cette intox, une fois à la maison, les personnes se font enlever, opérer et voler des organes pour alimenter un trafic.
Le post publié par la page Fake.
Une source auprès du ministère de l’Intérieur a indiqué à Kapitalis que cette page n’a aucun lien avec ses services et a démenti catégoriquement les allégations contenues dans cette alerte.
«C’est une page qui vise à semer le chaos et à faire peur aux Tunisiens. Nous l’avons signalée pour la faire fermer par Facebook», a confié la même source.
Y. N.
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