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Le Club africain de Slim Riahi à Hamadi Bousbia

Hamadi Bousbia / Slim Riahi.

Le Club africain (CA) va-t-il se débarrasser de la mainmise de Slim Riahi pour retomber sous la coupe de Hamadi Bousbia? Tout porte à le croire…

Par Hassen Mzoughi

Quand la campagne anti-Riahi a été déclenchée, le slogan lancé était le suivant : «Le Club africain est l’otage de Slim Riahi, sauvez-le !».

L’affaire n’était ni les résultats décevants de l’équipe fanion ni le malheureux Marco Simone qui n’a jamais compris ce qu’il faisait au club de Bab Jedid. Le fond de l’histoire est d’ordre politico-sportif. L’ancien président Hamadi Bousbia et ses «amis» tiennent à récupérer «un bien» qui leur a été confisqué par un jeune venu d’ailleurs, de Libye en l’occurrence, où il avait vécu avant de débarquer en Tunisie, en 2011.

Le Club africain (CA), un grand club populaire ne peut devenir la proie d’un aventurier, disait-on. Les anciens dirigeants l’ont compris mais trop tard, quand le mal était déjà fait. L’histoire retiendra tout de même leur «indifférence» face à la mise sous tutelle du club par un «hommes d’affaires» décidé à envahir le terrain politique en s’appuyant sur le fonds de commerce qu’est le «peuple clubiste».

Revoilà le «père spirituel»

Aujourd’hui, Riahi a bien quitté le Parc Mounir Kebaili mais il a laissé un lourd héritage dont personne n’aime assumer la succession. C’est aussi paradoxal que cela. Le président démissionnaire est tenu pour être la source de tous les malheurs du club mais quand il est parti, de son plein gré, tous hésitent à s’engager pour le remettre sur les rails. Ils lui mettent la pression pour qu’il réduise les dettes du club.

C’est justement l’affaire qui bloque tout, plus d’une semaine après la fameuse démission.

Les nombreuses tractations en coulisses convergent vers un retour à un archaïsme qui ne rime à rien.

Ainsi, va-t-on reprendre les vieilles méthodes du dirigisme vertical pour essayer de sortir de la crise.

Beaucoup de manœuvres sont en cours pour actionner des candidats, mais jusqu’à maintenant, il n’y a rien à l’horizon. Une énième réunion s’est tenue hier, mercredi 8 octobre 2017, en présence des «parrains» du club. Et c’est toujours Hamadi Boussbia qui tire les ficelles. Le CA s’est-il débarrassé de Slim Riahi pour retomber encore sous la mainmise de Hamadi Bousbia?

Revoilà le bon «père spirituel» qui reprend la situation en main après avoir été en marge du club quand Riahi y faisait la pluie et le beau temps. C’est un retour au devant de la scène et une autorité rétablie pour un Bousbia bien décidé à jouer le patriarche avec autour de lui tous les anciens qui se référent constamment à ses précieuses directives.

Bousbia fait jouer la concurrence

Son clan essaye de mobiliser le maximum de dirigeants et d’hommes d’affaires pour un projet de restructuration. Selon des indiscrétions, des noms de postulants à la présidence circulent comme Abdessalam Younsi un ex-«collaborateur» de Slim Riahi qui a déjà établi sa liste comprenant entre autres Sofiene Ben Salah, Nour Meliani, Tarak Laalaymi, Mehdi Gharbi.

Toutefois M. Younsi serait prêt à se retirer au cas où un candidat serait présenté par les «Sages». Il serait reçu demain, vendredi 10 novembre, par Hamadi Bousbia pour «sonder» ses intentions.

M. Bousbii continue de faire jouer la concurrence en recevant, mardi dernier, Ismaïl Mabrouk, frère de Marwan et Mohamed Ali Mabrouk, qu’on dit lui aussi candidat à la présidence du CA.

D’autres postulants se montreront-ils après un tel mouvement?

Toute cette agitation confirme que l’assemblée ne sera pas tenue à la date fixée (ce dimanche 12 novembre).

Le plus urgent c’est une reprise en main par des compétences capables de réussir la période transitoire.

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