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Projet de Loi de Finances 2018 : Griefs et propositions de la Conect

Le bureau exécutif de la Conect insiste sur la nécessité de réviser certaines mesures du projet de la Loi de Finances 2018.

Réuni mercredi 14 novembre 2017, sous la présidence de Tarak Cherif, son président, le comité exécutif de l’organisation a examiné les suites des contacts et des entretiens avec le gouvernement et la commission des finances et de la planification de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, il «attire de nouveau l’attention sur les répercussions du projet de Loi de Finances dans sa version actuelle sur l’aggravation de la situation économique et financière difficile que connaît le pays et particulièrement les entreprises des secteurs organisés».

La Conect estime que le projet de Loi de Finances «dans sa version actuelle ne peut permettre de réaliser les objectifs annoncés en matière de croissance et de mobilisation des ressources financières nécessaires au budget de l’Etat au regard de ses conséquences sur l’aggravation de l’instabilité de l’environnement des affaires dans le pays, l’augmentation des charges des entreprises organisées, la détérioration du pouvoir d’achat et l’extension de l’économie parallèle.»

La Conect rappelle, par ailleurs, les «propositions détaillées» qu’elle a présentées à l’ARP et lance un appel aux autorités et aux instances concernées pour «reprendre le projet actuel avant son examen par l’ARP en assemblée générale et ce en évitant toute augmentation des taux d’impôt et des charges sociales.»

Le bureau exécutif de l’organisation insiste, par ailleurs, sur la nécessité de «veiller à l’élargissement de la base des contribuables en intégrant par le biais de mesures adaptées et efficientes l’économie parallèle qui représente plus de 50% de l’activité économique dans les circuits organisés, en luttant contre l’évasion fiscale à travers la modernisation du contrôle et son renforcement par la reconversion de fonctionnaires et leur formation en fiscalité, la limitation des échanges monétaires et la digitalisation des transactions.»

Le bureau exécutif de la Conect rappelle, également, la nécessite de «réduction et de rationalisation des dépenses publiques dont notamment celles de la caisse générale de compensation, tout en veillant à apporter les solutions adéquates au problème des entreprises publiques par le biais de la privatisation pour celles exerçant dans les secteurs concurrentiels et la promotion du partenariat public-privé ainsi que la mise en œuvre de mesures incitatives d’ordres financier et fiscal à même de stimuler l’investissement, la promotion des exportations et la relance économique.»

I. B.

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