Nejib Dziri, activiste politique et chroniqueur à Nessma TV, a assuré qu’au moment de son arrestation, il ne détenait pas d’arme à feu. Libéré provisoirement, il reste à la disposition des enquêteurs.
Nejib Dziri a affirmé, dans une déclaration à Mosaïque FM, vendredi 8 juin 2018, que la police l’avait arrêté aux Berges du Lac pour le conduire au poste de la garde nationale du Bardo pour y être interrogé. Le chroniqueur de Nessma TV a ajouté qu’il n’avait aucune arme à feu sur lui au moment de son arrestation, en prétendant que les agents de sécurité ont sorti l’arme à feu et prétendu qu’elle était la sienne.
«J’ai été libéré suite à la campagne de soutien en ma faveur. Ils ont ensuite prétendu que l’arme était factice. Arrêtez de fabriquer des accusations à l’encontre des Tunisiens. L’ère de la dictature est finie et nous sommes aujourd’hui dans une démocratie. J’appelle toute les forces démocratiques à agir car ce qui m’est arrivé catastrophique pour la Tunisie», a-t-il déclaré.
Notons que cet activiste politique est connu pour être proche du baron de la contrebande et de la corruption, Chafik Jarraya, arrêté en mai 2017 et poursuivi par le tribunal militaire pour trahison, intelligence avec une armée étrangère et atteinte à la sécurité publique. Il est aussi journaliste à « Al-Massa », le tabloïd spécialisé dans les campagnes de dénigrement orchestrées contre les personnalités politiques, subventionnées par… le même Jarraya.
E. B. A.
Tunisie : Arrestation de Nejib Dziri, chroniqueur de Nessma TV
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