Anis Hamadi, président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles le pouvoir exécutif n’a pas mis à exécution le mandat d’amener lancé à l’encontre de l’ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli.
Selon M. Hamadi, le pouvoir exécutif tunisien n’aura aucune difficulté à retrouver, en 48 heures, une personne recherchée par la police et faisant objet d’un mandat d’amener, aussi s’interroge-t-il sur les raisons réelles pour lesquelles le procureur de la Cour de cassation de Tunis, en cavale depuis plusieurs mois, n’a toujours pas été arrêté.
Le président de l’AMT a également indiqué que cette affaire n’est pas réellement prise en charge par les pouvoirs publics allant même jusqu’à estimer que M. Gharsalli est protégé par des complices.
«Il y a des choses anormales qui sont en train de se passer dans cette affaire. Il n’y a aucun respect des décisions prises par la justice et on essaie d’atteindre la réputation du pouvoir judiciaire», a-t-il déclaré sur Diwan FM, hier, mardi 31 juillet 2018.
E. B. A.
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