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Anis Hamadi : Le pouvoir exécutif peut arrêter Gharsalli en 48 heures

Anis Hamadi, président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles le pouvoir exécutif n’a pas mis à exécution le mandat d’amener lancé à l’encontre de l’ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli.

Selon M. Hamadi, le pouvoir exécutif tunisien n’aura aucune difficulté à retrouver, en 48 heures, une personne recherchée par la police et faisant objet d’un mandat d’amener, aussi s’interroge-t-il sur les raisons réelles pour lesquelles le procureur de la Cour de cassation de Tunis, en cavale depuis plusieurs mois, n’a toujours pas été arrêté.

Le président de l’AMT a également indiqué que cette affaire n’est pas réellement prise en charge par les pouvoirs publics allant même jusqu’à estimer que M. Gharsalli est protégé par des complices.

«Il y a des choses anormales qui sont en train de se passer dans cette affaire. Il n’y a aucun respect des décisions prises par la justice et on essaie d’atteindre la réputation du pouvoir judiciaire», a-t-il déclaré sur Diwan FM, hier, mardi 31 juillet 2018.


Notons qu’un mandat d’amener avait été lancé à l’encontre de Najem Gharsalli, en mars dernier, par le tribunal militaire de Tunis. Le magistrat est suspecté de lien avec le baron de la corruption et de la contrebande, Chafik Jarraya, arrêté en mai 2017 et poursuivi par le tribunal militaire pour atteinte à la sécurité publique, trahison et intelligence avec une armée étrangère.

E. B. A.

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