De haut en bas et de gauche à droite: Karim Laribi, Hamdi Harbaoui, Aymen Abdennour et Ahmed Akaichi.
Après une participation mi-figue mi-raisin au Mondial 2018 de Russie, marquée surtout par les frasques de Nabil Maaloul, un coach plus soucieux de faire ses ablutions et ses prières que de rendre heureux les supporteurs de l’équipe de Tunisie, celle-ci reprend enfin du service sous la direction de son nouveau timonier, Faouzi Benzarti.
Par Hassen Mzoughi
L’équipe de Tunisie sera en rassemblement à partir du 3 septembre 2018 avant d’affronter le Swaziland, le 9 septembre, à Mbabane, lors de la deuxième journée des qualifications pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 au Cameroun.
Le nouveau sélectionneur communiquera mardi prochain, 28 août, une liste de 26 sélectionnés pour sa première sortie officielle depuis sa nomination, le 28 juillet dernier.
Faouzi Benzarti avait indiqué que le groupe qui a pris part à la Coupe du Monde 2018 ne sera pas bouleversé. Il y aura toutefois des retours et des… départs.
Doubler le poste d’avant centre
Ecarté la veille du mondial 2018, l’attaquant Hamdi Harbaoui serait parmi le groupe. Le nouveau patron de la sélection tient à la présence du meilleur buteur du championnat belge la saison dernière (22 buts), pour combler le poste d’avant-centre dont le titulaire, Taha Yassine Khenissi, n’est pas, en ce moment, en possession de tous ses moyens.
C’est là, on s’en doute, un renfort de taille. L’ancien joueur de l’Espérance sportive de Tunis (EST), qui avait eu des problèmes avec l’équipe de Tunisie lors d’une ancienne convocation, et notamment avec certains joueurs, devrait toutefois se décider rapidement avant le 3 septembre.
Hamdi Harbaoui, 29 ans, de loin le buteur tunisien le plus prolifique dans un grand championnat, n’a plus été appelé depuis la Coupe d’Afrique des nations 2013. La faute à des critiques acerbes qu’il avait alors formulé envers Sami Trabelsi, l’ex-sélectionneur des Aigles de Carthage, et envers la Fédération tunisienne de football (FTF), après une Coupe d’Afrique des nations 2013 ratée. On l’a depuis ignoré, mais cette fois, il ne pourrait être oublié.
Le sélectionneur envisagerait de reprendre aussi Ahmed Akaichi, un autre avant-centre de métier, écarté la veille du Mondial. Avec 22 buts en 50 matches pendant deux saisons (et 34 assists) avec Al Ittihad Jeddah, l’ex-attaquant de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) doublerait un poste qui a été l’une des lacunes tunisiennes au dernier Mondial.
Un axial qui connaît le haut niveau
Aymen Abdennour serait lui aussi parmi les retours possibles. Beaucoup ont réclamé haut et fort sa présence en équipe de Tunisie pour le dernier Mondial. Aujourd’hui, faire appel au «Marseillais» ne devrait pas choquer après le rendement catastrophique des défenseurs tunisiens en Russie.
La présence de l’ex-ailier gauche de l’ESS avant de devenir défenseur central serait utile pour au moins trois raisons. Primo Abdennour est le seul joueur international tunisien qui connaît le haut niveau, pour avoir notamment disputé avec Monaco, la Ligue des champions pendant toute une saison, parvenant aux quarts de finale contre la Juventus. C’est une valeur sûre et il fera une paire solide avec Yassine Meriah ou Syam Ben Youssef, sans oublier l’avantage d’avoir joué avec la plupart des joueurs actuels de la sélection. Il était dans l’effectif dirigé par Kasperczak au début des qualifications pour le mondial 2018 avant que Nabil Malloul, arrivé en avril 2017, ne l’écarte du groupe.
Autre retour probable, le Tuniso-italien, Karim Laribi, écarté de la liste des 23 joueurs retenus pour le Mondial (parce qu’il ne jeûne pas comme le voulait Maaloul).
Le milieu de terrain de Verona serait une bonne solution pour un milieu de terrain affaibli avec Amine Ben Amor tout juste revenu d’une longue absence pour blessure, Youssef Msakni encore en rééducation, Ferjani Sassi qui ne joue pas avec Zamalek, voire Seifeddine Khaoui, loin de son niveau aujourd’hui remplaçant à Marseille.
Ferjani Sassi mais aussi son coéquipier au Zamalek, Hamdi Naguez, qui ne jouent pratiquement pas, ne seront pas retenus sur la liste pour le déplacement au Swaziland.
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