Slim Riahi, homme d’affaires et président de l’Union patriotique libre (UPL), aurait choisi de fusionner son parti avec celui de Nidaa Tounes, et ce dans l’espoir de trouver des solutions à ses déboires personnels avec la justice.
C’est ce qu’a indiqué Karim Helali, député du bloc Coalition nationale, lors de son passage à « Houna Shems » sur Shems FM aujourd’hui, lundi 15 octobre 2018, en précisant que M. Riahi avait au départ affiché son soutien à ce bloc qui a pour objectif de rassembler les forces démocratiques et nationales afin d’aider à sortir la Tunisie de la crise et renforcer sa stabilité.
«La création de notre bloc parlementaire a été décidée entre les députés. On n’avait aucun contact avec Slim Riahi. Il nous a tout de même apporté un soutien mais il croyait qu’on avait crée ce bloc pour renforcer l’UPL. Or, ce n’est pas le cas. Il a rencontré, jeudi dernier, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et tout a basculé. Sa position a changé lorsque le sujet du remaniement ministériel a été débattu», a-t-il déclaré, laissant ainsi entendre que M. Riahi a demandé des portefeuilles ministériels que s’est gardé de lui promettre. Peut-être qu’avec ses déboires judiciaires, il a estimé utile d’avoir le ministère de la Justice sous sa coupe ? Cela M. Helali ne l’a pas dit, mais il a dû sans doute le penser.
Le député Coalition nationale a, par ailleurs, estimé que le président de l’UPL ne pense qu’à ses intérêts personnels et espère trouver une issue à ses déboires avec la justice, notamment le gel de ses avoirs dans le cadre de poursuites pour blanchiment d’argent.
E. B. A.
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