Mustapha Ben Ahmed, président du bloc parlementaire de la Coalition nationale, a indiqué que le parti Tahia Tounes (Vive la Tunisie), nouvellement créé, ne s’alliera pas avec le mouvement islamiste Ennahdha.
Le dirigeant politique a également indiqué, dans une déclaration aux médias, lors de l’assemblée constitutive du parti, hier, dimanche 27 janvier 2019, à Monastir, qu’à l’heure actuelle, Tahia Tounes n’a pas encore de candidat pour la prochaine présidentielle, ajoutant que cette décision sera prise après le 1er congrès, prévu en mars prochain, et après concertation entre les dirigeants du parti.
Le député a, par ailleurs, estimé que l’existence d’un parti politique ne se base uniquement sur une personne ou sur un leader mais sur des principes fondamentaux, faisant ici allusion à Nidaa Tounes, son ex-parti, construit autour de Béji Caïd Essesbi et qui a éclaté après l’accession de ce dernier à la présidence de la république, devenant au fil des jours une coquille vide, ses dirigeants ayant constitué une multitude d’autres partis : Machrou Tounes, Tounes Awalan, Bani Watani et le tout dernier Tahia Tounes.
M. Ben Ahmed, qui espère voir Tahia Tounes constituer un noyau autour duquel viennent se fédérer d’autres forces issues de la même mouvance démocratique, progressiste et et centristes, a également appelé à l’ouverture d’un dialogue entre toutes ces forces, et ce pour réduire l’émiettement des partis politiques et mettre en place un mouvement national fort qui représente réellement la société tunisienne.
Pour le moment, seul Machrou Tounes semble intéressé par une alliance avec Tahia Tounes, les dirigeants des autres partis centristes pressentis, tels Yassine Brahim (Afek Tounes), Saïd Aidi (Bani Watani) ou encore Al-Joumhouri (Issam Chebbi) ont pris le soin de prendre leurs distances vis-à-vis du nouveau parti.
E. B. A.
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