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Coupe arabe des clubs : L’Etoile du Sahel se cherche encore…

Yassine Chikhaoui touche trop de balles mais sans retrouver son efficacité d’antan. 

L’Etoile sportive du Sahel (ESS) est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe arabe des clubs, malgré la courte défaite à domicile hier, vendredi 8 février 2019. Mais loin de rassurer faute de constance.

Par Hassen Mzoughi

L’ESS a raté sa sortie en quart de finale-retour, dominée dans son antre de Sousse par le Raja Casablanca. La formation marocaine, qui s’était créé plusieurs situations dangereuses, n’a réussi à inscrire qu’un seul but par Mohsen Yajour à la 30e minute.

Comme il y a quelques jours, face au Club sportif sfaxien (CSS), en Coup de la confédération africaine, l’ESS a été méconnaissable, pas visiblement prête sur le plan physique et lente dans la manœuvre.

L’équipe sera présente en demi-finales de la Coupe arabe des clubs, mais elle semble se chercher surtout dans le domaine offensif. Deux défaites de suite à domicile face au CSS et le Raja et sans le moindre but marqué, cela pose problème.

L’attaquant algérien Karim Laribi tarde à prouver

Lors des 5 derniers matches, l’ESS n’a marqué que 4 buts, soit moins d’un but par match. Un score négligeable pour une formation qui joue sur plusieurs fronts et nourrit de grosses ambitions. Cette lacune, évidente, n’a pas encore trouvé solution, même après l’arrivée de l’attaquant algérien Karim Laribi. Ce joueur est-il le choix adéquat ? Est-il le joueur tranchant que cherche l’ESS, après la retraite de Zied Jaziri et le départ de Baghdad Bounedjah ? Pour le moment, le joueur n’a pas marqué le moindre but et n’a pas montré de grandes qualités de percussion.

Au milieu de terrain ce n’est pas non plus la grande inspiration et le jeu en percussion. C’est bien de prendre le jeu à son compte mais c’est beaucoup mieux d’être efficace devant, la finalité du football n’étant que les buts; et marquer plus de buts que l’adversaire permet de gagner des matches et de remporter des titres.

Dans ce compartiment, ni Yassine Chikhaoui, remplacé en seconde mi-temps par Alaya Brigui, ni Iheb Msakni n’ont réussi à perturber la défense adverse, se cantonnant dans un jeu sans imagination et stérile.

Iheb Msakni a du mal à être l’animateur de jeu percutant dont il a pourtant les moyens techniques. 

Il ne suffit pas de monopoliser la balle

L’ESS reste «timide» à ce niveau, mais elle semble être «influencée» par le style de jeu de Roger Lemerre qui préconise le monopole du jeu parfois au détriment de l’efficacité. Mais avec un tel souci de manœuvrer, il y a parfois risque de perdre des matches. Cela s’est produit contre le CSS et le Raja. Et c’est un signal à prendre au sérieux !

L’ESS est devant un calendrier des plus compliqués avec des stations très rapprochées. Elle a surtout besoin de plusieurs améliorations rapides afin d’aller loin !

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