Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire du parti islamiste Ennahdha et ancien ministre de la Justice, s’oppose à l’égalité dans l’héritage ainsi qu’à l’ouverture des cafés durant la période du jeûne pendant le mois de ramadan.
Sans surprise et fidèle à l’orientation religieuse de son parti, le député d’Ennahdha a déclaré aujourd’hui, samedi 4 mai 2019, sur Express FM, qu’il s’oppose à l’égalité successorale, qui serait, selon lui, en contradiction avec les lois du Coran, c’est-à-dire la charia. «Je suis papa d’une fille et de 3 garçons et je suis contre l’égalité dans l’héritage. Cela est contre les règles de l’islam et divisera les Tunisiens», a-t-il insisté.
Interrogé sur la fermeture des cafés et des restaurants durant la période du jeûne pendant le mois de ramadan, imposée par la circulaire de Mzali de juillet 1981, Noureddine Bhirti a affirmé soutenir cette décision.
«Manger devant les jeûneurs est un manque de respect», a-t-il soutenu, en ajoutant: «Les musulmans à l’étranger sont respectés et n’ont pas été dérangés et c’est toute la différence avec la Tunisie», induisant ainsi en erreur l’opinion publique car les restaurants et les cafés demeurent ouverts à l’étranger pendant ramadan, carême ou autres périodes de jeûne d’autres religions…
Le député nahdhaoui, grand démagogue devant l’Eternel, s’est dit contre l’agression des non-jeûneurs…
Y. N.
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