L’ancien bâtonnier des avocats et ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib, a déposé un recours auprès du Tribunal administratif, demandant l’annulation de sa mise en résidence surveillée, mesure qu’il dénonce et qu’il estime injuste.
Dans un post publié ce jeudi 26 août 2021, Chawki Tabib, qui a déposé mardi dernier deux requêtes auprès des Nations-Unies, contre Ridha Gharsallaoui, chargé de la gestion du ministère de l’Intérieur, à propos de la même affaire, a précisé avoir également adressé, ce jour, au Premier Président du Tribunal administratif, une demande d’arrêt de l’exécution de son assignation à résidence.
«Je crois à la suprématie de la loi et à son respect… et au recours au pouvoir judiciaire, qui, malgré des manquements reste le protecteur des droits et libertés, le garant de la présomption d’innocence, le retour du droit à ses titulaires et la fin de l’arbitraire…», a notamment commenté l’ancien président de l’Inlucc, en ajoutant qu’il croit aussi à la justice de sa cause et de son droit, qu’il estime avoir été «injustement et arbitrairement confisqué, soumis à des calculs personnels et politiques malsains».
Chawki Tabib a conclu en remerciant son comité de défense, composé de doyens de l’Ordre national des avocats de Tunisie, ainsi que ses deux confrères qui ont «rédigé la requête et la demande, les ont signées et déposées au tribunal».
Y. N.
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