Le Festival des arts numériques (FAN 2015) se tiendra entre le 5 et 7 juin au siège de l’Utica, à Tunis: un espace de création et d’innovation.
Cet événement, lancé il y a bientôt 10 ans, est dédié à l’innovation, l’imagination, la créativité et la culture digitale en Tunisie.
Placé sous l’égide du ministère des Technologies de la communications et de l’Economie digitale, il est placé, cette année, sous le thème de l’«Industrie numérique créative: moteur de l’économie et de l’emploi».
Porteuses de valeurs, de rayonnement, de cohésion et d’insertion sociale, les industries créatives numériques sont aussi, et surtout, au cœur de l’innovation et de la compétitivité.
En Tunisie, ces industries connaissent une croissance soutenue, créent des emplois pour les jeunes et sont à l’origine de nombreuses «success story».
Depuis sa création par l’Association tunisienne des technologies créatives (Createc), le FAN a été un lieu de rencontre, d’échange, de sensibilisation, de formation et d’éducation, permettant la création de start-ups innovantes et l’implantation de sociétés internationales en Tunisie.
Chaque année, le festival invite à découvrir l’écosystème créatif des arts numériques et les studios et start-up œuvrant dans les domaines des jeux vidéos, des films d’animation, des effets spéciaux, l’holographie, les arts numériques, le design, la BD numérique, la publicité interactive, la virtualisation en 3D relief, etc.
Le secteur des industries numériques a représenté 624 milliards de dollars dans le commerce mondial des biens et services en 2011, et son chiffre d’affaires a plus que doublé entre 2002 et 2011.
Il représente, par ailleurs, 3,4% du PIB mondial, 10 à 11% du PIB de Corée du Sud et des Etats-Unis et 2,6% du PIB de l’Union européenne. Mieux : il représente 5 fois plus d’emplois en Europe que les Télécoms et 2,5 fois plus que l’automobile. On évalue à 5 millions en UE et 1,2 millions en France le nombre d’emplois directement et indirectement rattachés à ces industries. L’Allemagne compte 719.000 salariés dans le numérique pour 444.800 dans la chimie, 234.000 dans l’énergie.
C’est donc un secteur qui connait un fort engouement sur la scène internationale, plusieurs pays, plusieurs villes dans le monde ont (ou préparent) un plan stratégique pour stimuler cette industrie source de compétitivité et de croissance. L’UE l’a choisi comme l’une des solutions pour sortir de la crise.
I. B.
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