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Mongi Rahoui: «Le Front populaire n’a pas appelé à la lutte armée»

Mongi-RahouiLe document présenté comme un plan du Front populaire pour déstabiliser le pays et faire tomber le gouvernement Essid est authentique.

C’est, en tout cas, ce qu’a confirmé Mongi Rahoui, député du Front, ce matin, à Mosaïque FM, en prenant la défense de ce texte qui, selon ses termes, «n’a pas appelé à la lutte armée ou au recours à la violence révolutionnaire» (sic!).

Le document a été proposé par l’un des partis composant le Front, a ajouté Mongi Rahoui, sans préciser le nom de ce parti. «Il a été discuté par les instances du Front, mais il a été rejeté et aucune de ses propositions n’a été adoptée», a encore précisé le député.

«Le Front populaire n’a aucune intention de faire tomber le gouvernement. Si cette intention avait réellement existé, nous l’aurions déclarée. D’ailleurs, si le gouvernement se détourne de ce qui a été convenu, nous nous emploierons à le faire tomber», a ajouté le député, comme pour mieux revendiquer la paternité du document incriminé.

Dans ce texte, publié hier par certains médias, il est question d’un plan pour alimenter les mouvements de protestation dans toutes les régions du pays, accélérer ainsi la chute du gouvernement Essid et préparer le Front populaire à assumer, éventuellement, les charges du gouvernement.

Les observateurs n’ont pas manqué de mettre un lien entre les grèves intempestives et les agitations sociales dans certaines régions du pays, notamment dans le bassin minier de Gafsa, et un plan de déstabilisation politique mis en route par certains partis, notamment le Front populaire, dont les leaders n’ont cessé, ces derniers temps, à critiquer le gouvernement et à qualifier son bilan de «nul».

I. B.

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