Maya Jeribi, aux apparitions médiatiques rares, ces derniers temps, n’a pu s’empêcher de réagir au récent remaniement du gouvernement.
Dans une première réaction à ce remaniement, annoncé dans la soirée du mercredi 6 janvier, Maya Jeribi, secrétaire générale du parti Al-Joumhouri, a affirmé qu’il sert les intérêts de certains partis et certaines parties proches du parti au pouvoir, Nidaa Tounes en l’occurrence, ce qui ne peut constituer un reproche.
Maya Jeribi enchaîne cependant en reprochant la très faible présence de l’élément féminin dans la nouvelle équipe gouvernementale, ce qui suscite des interrogations et fait planer le doute sur la capacité de ce gouvernement à garantir le respect du principe de la parité.
Parlant, aujourd’hui, vendredi 8 janvier 2016, sur les ondes d’Express FM, Mme Jeribi a fait part de son étonnement de la désignation d’un ministre membre d’un parti à la tête du département des Affaires locales (Youssef Chahed, de Nidaa Tounes), alors qu’il aurait mieux fallu un indépendant, d’autant que la Tunisie se prépare à des élections municipales.
Evoquant, enfin, la mise à l’écart du ministre des Affaires religieuses, Othman Battikh, la S. G. d’Al-Joumhouri a estimé que les deux grands partis assument, chacun, une part de responsabilité dans le conflit les opposant (Nidaa Tounes et Ennahdha, NDLR), mais le plus grand bénéficiaire de la tempête créée autour de l’exploitation des mosquées à des fins propagandistes n’est autre que le mouvement Ennahdha.
N. H.
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