Raoudha Abdallah.
La 4e édition des Journées musicales de Carthage (JMC) a démarré hier soir, samedi 8 avril 2017, au palais des congrès, à Tunis.
La soirée a commencé par la projection d’un spot de la précédente édition, qui montre l’ambiance joyeuse et colorée des concerts de rue.
Juste après le mot de bienvenue, les présentateurs de la soirée, Wael Toukabri et Peeka ont rendu hommages aux artistes disparus cette année : Raja Ben Ammar, Mohamed Allem, Hédi Tounsi et Mohamed Ahmed.
Hamdi Makhlouf, directeur de la 4e édition.
Le directeur des JMC, Hamdi Makhlouf, a donné le coup d’envoi officiel de l’édition 2017 que le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine a chaleureusement encouragée.
Puis on a procédé à la présentation des membres des jurys. Celui de la compétition officielle est composé de Mamdouh Bahri, guitariste, compositeur et pédagogue (Tunisie), Rabii Zammouri, compositeur, musicien et producteur (Tunisie), Raja Chebbi, poétesse (Tunisie), Lena Chamamyan, chanteuse et compositrice (Syrie) et Smockey, musicien de hip-hop, rappeur, acteur et militant politique (Burkina Faso).
Mohamed Zinelabidine.
Le jury «Enfant créateur» se compose de Mehdi Trabelsi, pianiste et musicologue (Tunisie), Wahid Triki, guitariste, pédagogue et homme de culture (Tunisie) et Remi Bendali, chanteuse pour enfants (Liban). La présidente du jury n’est autre que la célèbre chanteuse tunisienne Soulef.
Les jurys des JMC 2017.
Raoudha Abdallah «tresse» les sonorités du patrimoine
Le concert d’ouverture a été assuré par Raoudha Abdallah avec son spectacle ‘‘Gottayti’’ («Ma tresse»), aux sonorités inspirées du patrimoine tunisien. Ce fut aussi une véritable tresse entre la musique et le visuel.
Raoudha Abdallah a su tresser, en 8 chansons, un lien entre le temps et l’espace, entre la nostalgie d’antan et l’espoir en l’avenir.
Nostalgie de l’enfance, des amours d’adolescence, des souvenirs qui impriment notre mémoire à tout jamais.
Le patrimoine revisité.
Un parfum d’‘‘Elli fet’’, de nostalgie des rythmes bédouins qui sortent de la terre et du fin fond des âmes de chacun de nous, qui ‘‘Saat’’ (Des fois) nous emmène ‘‘Bin el-wedyen’’, entre les fleuves musicaux.
Le spectacle ‘‘Gottayti’’ a été comme un cordon emmenant le public vers des rythmes africains du Mali et du Niger, tout en gardant des sonorités tunisiennes et en faisant faire aux corps des danseurs vers des mouvements du temps passé.
I. B. (avec communiqué).
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