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Tunisie-RDC : Il n’y a pas de favori, estime Ibenge

Dans son analyse du match qui opposera son équipe à la Tunisie, Florent Ibenge, le sélectionneur de la République démocratique Congo (RDC), mêle prudence et ambition.

Les deux sélections, qui sont co-leaders de leur groupe, vont croiser le fer, vendredi 1er septembre 2017, à 21 heures, à Radès, dans le cadre des éliminatoires du championnat du monde de football Russie 2018.

«La Tunisie c’est une nouvelle équipe, avec un nouvel entraîneur, un nouveau système de jeu», a déclaré Ibenge en conférence de presse. «Dans ce cas ce sera très difficile mais pas seulement pour nous. C’est un match délicat pour les deux protagonistes, non seulement en raison de l’importance de l’enjeu, mais aussi parce qu’il n’y a pas un favori», poursuit le sélectionneur congolais, sous contrat jusque fin 2018.

Arrivé à la tête du staff technique de l’équipe nationale de la RDC en août 2014, en remplacement de Claude Leroy, Florent Ibenge (56 ans) a terminé 3e de la CAN 2015 avant de remporter le CHAN l’année suivante au Rwanda. Il a réussi à hisser la RDC en quarts de finale de la CAN 2017.

«C’est difficile pour nous, parce qu’on ne les connaît pas bien. Mais nous allons en Tunisie pour prendre les 3 points, puisqu’on est dans un championnat. Nous devons plus compter sur nous, sur notre jeu, la façon qu’on aura les moyens de se défendre, afin qu’on rentre avec des points», ajoute encoure le coach congolais.

Pour celui qui, il y a encore seulement 5 ans, était employé à la mairie de Lille, «le choc avec la Tunisie s’annonce très indécis car les deux équipes visent un seul billet. Cela ajoute à la difficulté de la tâche au match aller comme au match retour. Le challenge est assez complexe car il faut régler l’affaire en cinq jours. Imaginez une qualification à la compétition planétaire dans un laps de temps aussi court.»

Florent Ibenge cumule sa fonction de sélectionneur national avec celle – quotidienne – de l’AS Vita Club de Kinshasa, l’une des principales formations du pays présidées par le général Gabriel Amisi, un proche de Joseph Kabila, le président de la RDC.

H. M.

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