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Jazz à Carthage : Sons hybrides de Roosevelt Collier Band et Jowee Omicil


Jowee Omicil/Roosevelt Collier Band.

La 8e soirée de la 14e édition du festival Jazz à Carthage, vendredi 12 avril 2019, a été animée, en première partie, par Roosevelt Collier, et en seconde, par Jowee Omicil, deux styles, mais un même bonheur pour le public.

La soirée commence en beauté avec Roosevelt Collier, surnommé ‘‘The Dr’’, sans équivoque, l’artiste le plus souriant de la planète et son sourire est contagieux !

Roosevelt Collier Band : une musique venue du ciel

Sa musique, un mélange puissant de blues, de gospel, de rock et, selon ses propres mots, de «crasse répugnante et marécageuse», sort de sa fameuse guitare en acier et atteint en plein cœur. Ce n’est pas une simple interprétation, Roosevelt canalise quelque chose de spirituel, comme un message que chacun de nous reçoit à sa façon.

L’énergie sur scène est palpable, intense, et on commence à croire ce que Roosevelt dit depuis toujours, que sa mission est de toucher et de guérir les gens par la musique.

Sa musique n’est pas anodine, il donne l’impression de la télécharger directement du ciel. Une expérience mystique !

Jowee Omicil : au milieu de fêtes impromptues

En deuxième partie de soirée, Jowee Omicil reprend le flambeau avec une musique joyeuse, généreuse, colorée qui donne l’impression de se retrouver dans des rues inondées de soleil, au milieu de fêtes impromptues.

Jowee n’interprète pas du jazz, il parle le jazz comme si c’était sa langue maternelle ou une activité aussi naturelle que respirer, un jazz très particulier, très personnel, hybride, mêlant ses racines créoles au hip-hop, au gospel, à la soul et à plusieurs musiques traditionnelles du monde.

Et il nous embarque dans son univers, pour un voyage dans un pays imaginaire, quelque part entre les Caraïbes, l’Amérique du Sud et l’Afrique du Nord, où le jazz est à la fois poésie et bohème.

Source : communiqué.

Crédits photos Andréa Rotili.

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