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Coupe de la Confédération : Le Club sfaxien absent à l’appel

Le public sfaxien ayant fait le déplacement à Berkane méritait beaucoup mieux.

Il n’y avait pas photo hier, dimanche 5 mai 2019, entre les deux équipes. Le Club sportif sfaxien (CSS) a été battu par plus fort que lui et on ne va pas chercher des alibis inutiles pour justifier l’échec.

Par Hassen Mzoughi

Grosse déception. Le CSS), malgré un avantage de 2 buts à l’aller, a raté la qualification pour la finale de la Coupe de la Confédération africaine de Football (CAF) en se laissant dominer sur toute la ligne.

Les Sfaxiens ont été battus par la Renaissance sportive de Berkane sur le score de 3 buts à 0. Autant dire qu’ils n’ont rien fait pour éviter cette sortie par la petite porte. Ils étaient beaucoup trop crispés et très friables en défense. Et on ne pense pas que le CSS ait été éliminé parce que l’arbitre a accordé un penalty (même peu évident) aux Marocains.

Ce n’est ni le premier ni le dernier penalty contestable, mais quelle que soit l’erreur commise par l’arbitre, les joueurs sfaxiens (avec des membres du staff technique) n’avaient aucun droit de se comporter avec cette violence absurde contre l’arbitre sénégalais Maguette Ndaye et ses assistants ce qui coûtera sans doute très cher à l’équipe.

Deux tirs non cadrés pendant 90 minutes !!

Pourtant, il n’y avait pas photo hier entre les deux équipes. Le CSS a été battu par plus fort que lui et on ne va pas chercher des alibis pour justifier l’échec. Car c’en est un puisque le CSS est passé complètement à côté.

Il suffit de remarquer que le CSS a tiré uniquement 2 fois et hors du cadre, pour saisir l’indigence de l’équipe lors de cette demi-finale retour.
Et s’il avait encaissé le premier but sur un penalty imaginaire à la 8e minute, il lui restait 82 minutes pour redresser la barre. Il ne l’a pas fait parce qu’il était hors sujet, obnubilé qu’il était par les à côtés du match.

Les Sfaxiens ont passé les deux derniers jours à se plaindre des conditions de séjour au Maroc. Une psychose du complot les a désorientés. Ils étaient hors du coup déjà avant le match, sans doute parce que l’encadrement technique et administratif n’a pas su apaiser les esprits. En conférence de presse après le match, l’entraineur Ruud Krol se contentera de justifier l’échec par «la nervosité et la jeunesse de l’ensemble».

Pourtant, il n’y avait pas photo hier entre les deux équipes. Le CSS a été battu par plus fort que lui et on ne va pas chercher des alibis pour justifier l’échec. Car c’en est un puisque le CSS est passé complètement à côté.
Il suffit de remarquer que le CSS a tiré uniquement 2 fois et hors du cadre, pour saisir l’indigence de l’équipe lors de cette demi-finale retour.
Et s’il avait encaissé le premier but sur un penalty imaginaire à la 8e minute, il lui restait 82 minutes pour redresser la barre. Il ne l’a pas fait parce qu’il était hors sujet, obnubilé qu’il était par les à côtés du match.

Les Sfaxiens ont passé les deux derniers jours à se plaindre des conditions de séjour au Maroc. Une psychose du complot les a désorientés. Ils étaient hors du coup déjà avant le match, sans doute parce que l’encadrement technique et administratif n’a pas su apaiser les esprits. En conférence de presse après le match, l’entraîneur Ruud Krol se contentera de justifier l’échec par «la nervosité et la jeunesse de l’ensemble».

Une seule action digne du nom

Ainsi les joueurs sfaxiens étaient totalement absents. Dix minutes seulement après le premier but, signé Laba Kodjo (8’ sur penalty), ils encaissaient un second sur un formidable coup franc direct dans la lucarne d’Omar Nemsaoui (18’) puis un troisième à la première demi heure par Issoufou Dayo, dans un angle fermé. En plus des blessures du capitaine Hamza Mathlouthi et Habib Oueslati qui ont davantage compliqué la situation.

Les visiteurs n’ont finalement menacé les Marocains que sur une seule action digne du nom, ponctuée par un tir légèrement à côté d’Alaa Marzouki, à la suite d’un gros travail de Firas Chawat (60’).

Insuffisant pour renverser une situation largement compromise.

Tendu et fragile, le Club sfaxien n’avait rien fait hier pour mériter une place en finale de la Coupe de la Confédération. Il devra s’améliorer pour défendre ses chances en championnat et en coupe de Tunisie.

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