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Masmoudi ne perd pas espoir que Washington sanctionne la Tunisie


Malgré le tollé général provoqué par ses précédentes déclarations parmi ses compatriotes, le dirigeant d’Ennahdha Radwan Masmoudi, qui a appelé les Etats-Unis à sanctionner la Tunisie en lui coupant toute aide, même sanitaire contre le Covid-19, si le président Kaïs Saïed ne revient pas sur ses décisions annoncées le 25 juillet 2021, persiste dans son aveuglement. Et nous gratifie d’une nouvelle preuve de sa stupidité et de sa traîtrise.

Dans un post publié sur sa page Facebook hier, dimanche 5 septembre 2021, au lendemain de la rencontre au Palais de Carthage entre le président Kaïs Saïed et une délégation parlementaire américaine conduite par Chris Murphy, le président du Centre d’études sur l’islam et la démocratie (CSID), basé à Washington et Tunis et financé par le département d’Etat américain, a cru devoir nous expliquer ce qui est dit entre les lignes dans la déclaration publiée sur son compte Twitter par le sénateur démocrate du Connecticut, estimant que nous n’étions pas assez mûrs pour la comprendre par nos propres moyens intellectuels. Il a, en réalité, cherché à faire dire M. Murphy ce qu’il n’a pas réellement dit, en déformant sa pensée pour l’orienter dans le sens des desiderata de ses «frères» islamistes mis hors-jeu par les décisions présidentielles.

«Le mot secret dans le discours du sénateur Chris Murphy est le suivant :  »Les Etats-Unis continueront de soutenir la démocratie tunisienne répondant aux besoins du peuple tunisien, protégeant les libertés civiques et les droits de l’homme »», écrit Masmoudi, et enchaîne en expliquant, au cas où on a mal compris les propos du responsable américain, ici «soulagés» des passages dérangeants pour Ennahdha et coupés de leur contexte : «Cela veut dire que le soutien et les aides américaines s’arrêteront si la Tunisie ne revient pas au processus démocratique. J’espère que le président Kaïs Saïed et ses conseillers ont bien compris ce message de la part du sénateur Chris Murphy, qui est parmi les sénateurs les plus influents au Congrès et dans l’administration états-unienne».

M. Masmoudi espère peut-être voir les Tunisiens trembler de peur face à la colère annoncée des employeurs, bailleurs de fonds et maîtres américains du dirigeant islamiste, qui met encore à côté de la plaque et, emporté par un sentiment de panique qu’il partage avec les autres dirigeants nahdhaouis, multiplie les faits et gestes qui le discréditent, s’il a encore le moindre crédit, et le disqualifient encore davantage, lui et ses «frères» islamistes, au regard des Tunisiens et les montrent pour ce qu’ils sont, à savoir des traîtres.

Heureusement que les Américains, qui ont certes beaucoup de défauts, savent où se trouve leur intérêt et ne se laissent pas intoxiquer par de petites marionnettes dont ils se sont beaucoup servis eux-mêmes au cours des vingt dernières années pour déstabiliser le monde arabo-musulman, mais qui ne leur servent désormais plus à rien et sont bons pour être jetés à la poubelle de l’Histoire. Le minable M. Masmoudi, vous l’avez compris, en fait partie.

Imed Bahri

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