Accueil » Sousse : Démolition de constructions illégales sur le domaine maritime

Sousse : Démolition de constructions illégales sur le domaine maritime

La commune de Sousse a exécuté ce matin, jeudi 3 mars 2022, les décisions de démolition des ouvrages érigés illégalement sur le domaine public maritime dans la zone touristique de Sousse et Khezama-Est.

L’opération a été menée par les agents de la police municipale et de la garde maritime, en présence des responsables de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal), qui était à l’origine de la plainte, sa mission consistant à préserver la bande littorale gravement atteinte par les constructions anarchiques, souvent menées par de riches hôteliers.

L’opération s’est déroulée dans le cadre de l’exécution de décisions rendues par la municipalité de Sousse contre un groupe d’établissements touristiques dont les propriétaires avaient pris possession de zones du domaine public maritime sans droit légal. Les décisions de démolition ont été mise à exécution après avoir accompli les procédures judiciaires, administratives et techniques, suite à la plainte déposée par l’Apal contre les violations de la bande côtière. Et l’avertissement de tous les propriétaires d’hôtels ayant commis ces infractions, auxquels un délai légal a été accordé afin qu’ils démolissent eux-mêmes leurs installations et libèrent le littoral pour les baigneurs.

Selon des sources de la commune de Sousse, les décisions prises continueront d’être mises en œuvre pour restituer le domaine public – que ce soit sur la bande maritime ou autres – à la communauté nationale.

Il est à noter que le conseil municipal de Sousse avait précédemment décidé, en concertation avec l’Apal, de mettre en œuvre, avec l’aide de la force publique, les décisions de démolition relatives à 27 infractions enregistrées dans le domaine public maritime.

Les opérations d’aujourd’hui annoncent donc d’autres à venir.

Est-ce à dire que la loi va être désormais appliquée à tous sans exception, y compris aux riches hommes d’affaires qui soudoient les responsables politiques et, parfois même, les financent ? Espérons-le, même si beaucoup de Tunisiens , habitués aux passe-droits, se croient au-dessus de la loi.

I. B.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.