Formation sur les technologies «omiques» à l’Université de Sfax

Une session de formation sur la fertilisation des plantes et la culture de tissus végétaux a débuté à Sfax à l’initiative de l’Institut supérieur de biotechnologie de Sfax et dans le cadre de la coopération scientifique entre l’Université de Sfax (Tunisie) et l’Université de Gand (Belgique).

La biotechnologie végétale exploitant les omiques – protéomique, métabolomique et phénomique – promet de relever les défis critiques de la sécurité alimentaire mondiale et de l’agriculture durable.

Cependant, la capacité d’utiliser et d’appliquer les technologies «omiques» et la richesse des mégadonnées qu’elles produisent ne sont pas disponibles à l’échelle mondiale.

Le projet Inplantomics, financé par l’Union européenne (UE), favorisera l’excellence scientifique et l’innovation à l’Université de Sfax en Tunisie grâce à une collaboration avec un partenariat européen solide. Il ouvrira la voie à la mise en place future de la première plateforme biotechnologique végétale maghrébine favorisant une agriculture durable et une alimentation saine. Les connaissances seront partagées avec un groupe plus large de parties prenantes, notamment des agriculteurs, des éleveurs, des pépiniéristes et des producteurs agroalimentaires, afin d’améliorer l’impact.

La session de formation à l’Université de Sfax, qui a démarré lundi 29 mai 2023, se déroulera jusqu’au 3 juin prochain. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme européen de jumelage intitulé Renforcement des capacités et promotion de l’innovation en inplantomique à l’Université de Sfax (Inplantomics).

Lancé en décembre 2022, Inplantomics est destiné à renforcer les capacités des chercheurs de l’Université de Sfax en biotechnologie végétale. Il est financé par l’UE à hauteur de plus de 1 million d’euros et se poursuivra jusqu’en 2025, explique Ali Baklouti, vice-président de l’Université de Sfax chargé de la recherche scientifique et de la coopération internationale.

L’événement réunit des chercheurs et des experts de Tunisie, de Belgique, d’Italie et de Turquie, a déclaré Amine El Ech, membre de l’équipe de recherche.

La session de formation aidera les jeunes chercheurs à acquérir des technologies «omiques» pour favoriser une agriculture durable.

Le coordinateur du projet, Moez Hanin, a souligné l’importance de ce projet scientifique dans le cadre du développement de la recherche en biotechnologie végétale et de l’amélioration des indicateurs de production agricole durable.

I. B.

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