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Engin explosif à Paris : Un Franco-tunisien parmi les suspects

 

Trois suspects, dont un Franco-tunisien, ont été mis en examen dans l’affaire  bonbonnes de gaz découvertes à Paris, dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 septembre 2017.

C’est ce qu’a indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins, ce vendredi 6 octobre 2017, lors d’une conférence de presse, en précisant que 3 suspects, Rami K., Aymen B. et Sami B., sur les 6 arrêtés depuis le début de l’enquête, seront présentés à la justice et poursuivis pour association de malfaiteurs terroristes et tentative d’assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste.

L’homme prsenté par le procureur comme Tunisien s’appelle Sami B., est né à Champigny sur Marne en France en 1989 et possède la nationalité tunisienne. Père de 3 enfants, il est gérant d’une société de transport.

Selon la même source, Sami B. a été condamné en 2014 un mois avec sursis pour violence avec usage d’arme.

Les 3 autres personnes, qui avaient été mises en garde à vue, ont été libérées et ne seront pas poursuivies.

Notons qu’un habitant avait alerté la police après avoir découvert dans le hall de l’immeuble où il habite, situé  à la rue Chanez, dans le XVIe arrondissement de Paris, des bonbonnes de gaz équipées d’un dispositif de mise à feu, confectionné avec un téléphone portable relié à des fils.

L’un des suspects avait été identifié grâce à une empreinte retrouvée sur une des bouteilles de gaz. Ce dernier est fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste).

Le dispositif de mise à feu a échoué mais les suspects ont essayé de l’activer à distance, au moins, 3 fois, par le déclenchement du téléphone, relié aux bonbonnes.

Y. N.

 

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