Le village de Sidi Bou Saïd à accueilli la deuxième édition du festival des ‘‘Voix Vives’’ avec la participation 30 poètes venus des rives de la Méditerranée.
Par Fawz Ben Ali
Après une première édition prometteuse, le festival des Voix Vives a réuni de nouveau à Sidi Bou Saïd, pour sa deuxième édition, des poètes de langues, d’inspirations et d’âges bien divers, venus des proches ou lointains abords de la Méditerranée.
Hélène Catzaras (Grèce) et Moncef Ghachem (Tunisie).
Cette mer au milieu des terres regorge de voix qui ne cessent d’éclore, c’est pourquoi nous les avons entendues cette année encore dans les rues et les coins de Sidi Bou Saïd, où ils ont chanté leurs rives dans un unisson de voix multiples.
Amina Azouz (Tunisie) et Daniel Leuwers (Belgique) et Yassine Vassilis Cherif (flûtiste tunisien).
Durant deux journées, le 22 et 23 mai 2015, et sur l’étendue de 9 lieux aisément accessibles, cette deuxième édition a accueilli 30 poètes et a proposé 25 rencontres et spectacles gratuits.
Maram Al Masri (Syrie) et Sabrine Ghanoudi (Tunisie).
Afin de restaurer un lien perdu entre poètes et lecteurs, le festival a offert une nouvelle approche de la poésie où la parole s’est faite authentique et plurielle. Car, si la poésie s’incarne dans la vie, il est nécessaire de la transmettre tout en étant accompagné et en la mêlant à d’autres genres artistiques, notamment la musique qui escorte si bien les voix pour que la lecture devienne une grande fête de la poésie.
Afin de garantir l’entendement et de préserver l’authenticité immédiate de la parole poétique, les poètes se sont exprimés dans leurs propres langues, accompagnés par les deux comédiennes, Hélène Catzaras et Sabrine Ghanoudi, pour traduire les textes lus.
Comme partout dans la planète, les poètes de la Méditerranée ont parlé de l’amour, de la mort, de la patrie, du temps qui passe, des nuits difficiles ou des jours allègres. Ainsi, leurs créations poétiques tracent-elles un chemin de découverte dans un patrimoine culturel commun où on reconnait ses racines ainsi que celles de ses voisins.
Illustration: Daniel Maximi (France) et Mariane Catzaras (Grèce).
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