Moncef Belhaj Yahia/Samir Besbes/Abdelhak Khemir.
Les Journées des arts de la marionnette de Carthage (JAMC), rendent hommage à trois figures emblématiques qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de cet art en Tunisie, lors d’une cérémonie, demain, jeudi 27 septembre à 17h30, à la Cité de la Culture de Tunis.
Il est évident que les JAMC, qui sont à leur première édition, soient un espace pour célébrer la créativité et rendre hommage aux créateurs. Là est leur but essentiel et leur plus grand pari. Car nombreux sont ces artistes qui ont excellé, donné un plus et innové. Ils ont ainsi laissé des réalisations intarissables et des contributions de qualité pour la promotion des arts de la marionnette au niveau de l’écriture, de la conception et de l’exploitation. Ainsi, ils méritent tous le respect, le bon accueil et l’hommage sans différenciation, ni privilège.
Feu Moncef Belhaj Yahia : il est l’un des meilleurs éléments que le ministère des Affaires culturelles avait envoyé à Prague, la capitale tchèque dans les années soixante dix du siècle dernier au sein d’une délégation pour étudier à l’Académie des arts dans la spécialité des arts de la marionnette. Il y avait appris les techniques de manipulation des marionnettes et avait brillé par l’audace des sujets qu’il abordait. Il tenait également à apporter à la marionnette une esthétique particulière dans sa forme et dans sa structure.
Moncef Belhaj Yahia était parmi ceux qui défendaient la pureté du domaine et son indépendance et qui tenaient à sa distinction et à lui octroyer une spécificité et une unicité.
Samir Besbes est issu d’une autre école artistique, l’école française, différente et qui oscille entre l’animation et le maniement des marionnettes. Les personnages racontent au spectateur des histoires originales et adorables dont les détails restent facilement en mémoire. Les séries télévisées ‘‘J’ha’’ et ‘‘Le champs de Mahrous’’ en sont un exemple édifiant. Le théâtre de l’enfant a subjugué Samir Besbes, ce qui lui a permis d’acquérir un rang important sur le chemin de la création et de la créativité.
Abdelhak Khémir, l’homme aux doigts d’or, a étudié chez les spécialistes des marionnettes à fil. Il a ainsi acquis une adresse et un professionnalisme. Les connaisseurs de ce domaine lui reconnaissent cette habilité en Tunisie et à travers le monde. Il a participé avec sérieux et abnégation à instaurer les bases de l’art de la marionnette sur la scène culturelle et artistique nationale et à découvrir le savoir-faire et la créativité chez les nouvelles générations.
Les espaces culturels et les manifestations artistiques l’avaient adopté en tant qu’encadreur des ateliers et dans l’organisation des expositions et les représentations de spectacles de marionnettes.
Source : communiqué.
Donnez votre avis