Tunisie : Kaïs Saïed et la stratégie du train direct

En présidant, samedi 9 avril 2022, le conseil hebdomadaire du gouvernement, le président de la république Kaïs Saïed a confirmé, une nouvelle fois, sa détermination à aller jusqu’au bout de son projet politique personnel, fondé sur une conception autoritaire de la démocratie directe, où il se réserve le rôle prépondérant d’un hyper-président entouré d’une d’une poignée de comparses et qui n’écoute que lui-même. Par Imed Bahri

Bruxelles accorde 20 millions d’euros à la Tunisie pour l’aider à financer ses besoins alimentaires

Dans un récent rapport sur la crise alimentaire mondiale que risque de provoquer la guerre russo-ukrainienne, la Banque mondiale a cité la Tunisie parmi les pays que cette crise pourrait affecter. L’Union européenne, soucieuse de maintenir la stabilité à ses frontières sud et de prévenir une augmentation des flux migratoires pouvant être provoquée par d’éventuelles famines, a décidé de voler au secours des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, dont la Tunisie, pour les aider à répondre à leurs besoins alimentaires au cours de la prochaine période.

La démocratie directe sera-t-elle la solution aux maux de la Tunisie ?

Le président de la république Kaïs Saïed continue de souffler le chaud et le… chaud. Ses décisions, ses déclarations et ses gestes, dont la portée populiste n’échappent à personne, ne sont toujours pas cohérentes ni lisibles, car l’homme, qui s’est fait élire sans programme et qui, au terme de deux ans et demi de pouvoir, n’en a pas encore, semble moins agir que réagir voire sur-réagir aux critiques de ses adversaires, affichant une hargne et une acrmonie qui cadrent mal avec son statut de chef d’Etat. Par Elyes Kasri *

Tunisie : Bourguiba et les leçons de l’histoire

Parmi les leçons à tirer de la fin de Habib Bourguiba, le premier président de la République Tunisienne, il y en a une que l’auteure de cette tribune retient particulièrement, c’est que l’histoire ne pardonne pas ceux qui abusent de leur pouvoir. Et cela, bien sûr, est valable pour Bourguiba, ses prédécesseurs et ses successeurs, à court d’idées et de légitimité, qui se disputent aujourd’hui son legs. Par Semia Zouari *

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