L’armée nationale a pris position depuis vendredi soir à Douz, après le départ des forces de sécurité, suite aux agitations sociales ayant pris une tournure violente.
Un calme précaire règne, samedi matin, dans cette ville du gouvernorat de Kébili (sud-ouest) qui connait des mouvements de protestation depuis plusieurs jours.
On dénombre 7 blessés transférés à l’hôpital régional, dont 4 agents de sécurité.
Les routes ont été coupées et les postes de police et de la garde nationale ont été saccagés et incendiés par les manifestants, qui revendiquent des emplois et des projets de développement. Deux véhicules de sécurité ont également été incendiés. Un couvre-feu a, d’ailleurs, été instauré vendredi soir jusqu’à samedi à 6 heures.
Dans un communiqué publié hier soir, le ministère de l’Intérieur a indiqué que des extrémistes religieux s’étaient infiltrés parmi les manifestants pour profiter des agitations déclenchées depuis mardi dernier et semer le désordre dans la région, ajoutant qu’il ne permettra pas la destruction des établissements publics et les biens privés.
Rappelons que des manifestants ont été empêchés de s’approcher des installations pétrolières dans la région. Les forces de sécurité ont utilisé du gaz lacrymogène et tiré en l’air pour disperser les assaillants.
I. B.
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