Pour Violette Dagher, l’Instance Vérité et Dignité (IVD), chargée de la justice transitionnelle en Tunisie, est un instrument de corruption.
La présidente de l’Institut arabe des droits de l’homme (IADH), qui parlait à la chaîne Al-Janoubia, a indiqué que Sihem Bensedrine, présidente de l’IVD, cherche à «diviser la Tunisie au nom des droits de l’homme et d’une fausse démocratie.»
Selon Mme Dagher, l’IVD est en train de dilapider l’argent public, en salaires élevés, voitures de luxe, voyages d’agrément, réceptions fastueuses et rencontres inutiles, alors que 15.000 personnes ayant subi des préjudices n’ont pas encore été entendues. Mme Bensedrine n’écoute que les personnes qui servent ses intérêts, a-t-elle précisé.
Mme Dagher a ajouté que l’ancien président provisoire Moncef Marzouki «fait partie d’un plan qui vise à émietter la nation arabe sous divers prétextes».
I. B.
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