Al-Massar est le seul parti (jusque-là) à avoir dénoncé le test anal pratiqué sur un jeune homosexuel et sa condamnation à un an de prison ferme.
Dans un communiqué publié hier, ce parti de centre-gauche a sévèrement condamné le non-respect de l’intégrité physique du jeune homosexuel, pourtant garantie par l’article 23 de la constitution de 2014.
Al-Massar précise que les médecins légistes ne sont pas autorisés à pratiquer ce type d’examen médical, sauf dans des cas précis, comme le viol ou les maladies graves. Et rappelle que l’article 24 de la constitution stipule que l’Etat doit préserver la vie privée du citoyen, son intégrité physique et la confidentialité de ses correspondances et de ses données personnelles.
Par ailleurs, Al-Massar appelle, dans le même communiqué, les députés à revoir l’article 230 du code pénal, sur la base duquel le jeune homme a été condamné, car il n’est plus compatible avec la nouvelle constitution.
Al-Massar avertit, aussi, contre les menaces au processus démocratique et appelle les membres de la commission des droits et libertés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à assumer leur entière responsabilité dans cette affaire.
Rappelons que, début septembre, un étudiant de 22 ans a été interrogé par la police sur son homosexualité et, après un test annal pratiqué par un médecin légiste, condamné par la justice à un an de prison ferme pour délit… d’homosexualité, en vertu de l’article 230 du code pénal.
Z. A.
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