Le globetrotteur Houssem Hamdi est enfin autorisé à partir en Tanzanie pour l’ascension du Kilimandjaro après avoir été inexplicablement interdit de voyager.
Le jeune homme, qui a parcouru plus de 40 pays, n’a pas pu se rendre au Tanzanie où il avait planifié de hisser le drapeau tunisien au sommet du Kilimandjaro. Et pour cause, les autorités lui ont interdit de quitter le territoire national, lui reprochant d’«avoir trop voyagé» (sic!).
Houssem Hamdi, souvent barbu mais aucunement islamiste, est soumis à des contrôles systématiques aux aéroports tunisiens mais il ne pensait pas que cela pouvait aller jusqu’au refoulement et l’interdiction de voyager.
«Le ministère de l’Intérieur m’a même demandé de les informer de tous mes déplacement à l’intérieur du pays. Je me suis récemment rendu chez mes parents clandestinement, car je n’en avais pas informé au préalable les autorités», a-t-il raconté.
«Je pense que les autorités doivent corriger cette erreur administrative car je n’ai rien fait à part voyager ce qui est normal pour un globetrotteur et j’ai toujours été en règle, je n’ai aucun antécédent. Enfermé chez moi, interdit de voyage, je me sens dans un état de mort clinique», a encore expliqué Houssem Hamdi.
Après la médiatisation de sa mésaventure, le globetrotteur a été contacté par le ministère de l’Intérieur qui lui a promis de régulariser sa situation. Il a rencontré hier le porte-parole de ce département, Walid Louguini, qui lui a présenté ses excuses pour ce contretemps, et lui a indiqué que son interdiction de voyage a été levée. Il pourra donc désormais partir au Kenya et hisser le drapeau national en haut du Kilimandjaro.
Tout est bien qui finit bien !
Y. N.
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