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Des pêcheurs égyptiens arrêtés par la garde côtière tunisienne

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Les autorités de Tunis et Le Caire négocient la libération de 16 pêcheurs égyptiens arrêtés pour pêche illicite en eaux territoriales tunisiennes.

C’est ce qu’a rapporté, mercredi 23 décembre 2015, l’agence Mena, citant un responsable de l’ambassade égyptienne à Tunis.

Dans un communiqué posté sur son site officiel, le ministère tunisien de la Défense confirme qu’il y a eu, lundi 21 décembre 2015, arraisonnement d’une embarcation égyptienne, Abu Ashraf, dans les eaux territoriales tunisiennes au large de Zarzis, dans le sud-ouest, pour pêche illégale.

Abu Ashraf, navire de pêche immatriculé dans la ville portuaire égyptienne de Port-Saïd, est à présent à quai à Zarzis et son équipage de 16 personnes est détenu par la Garde nationale tunisienne.

Pour ce type d’infraction, la loi tunisienne prévoit une amende entre 20.000 et 220.000 dollars, soit entre 40.000 dinars et 440.000 dinars.

Pareil incident impliquant des marins égyptiens pris en flagrant délit de pêche illicite dans les eaux territoriales étrangères a été répétitif, ces derniers temps. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a eu à intervenir en de nombreuses occasions pour obtenir la libération de pêcheurs égyptiens détenus en Libye, au Soudan et en Turquie.

Le quotidien égyptien anglophone ‘‘Daily News Egypt’’ (‘DNE’) rappelle que, depuis l’été dernier, il y a eu pas moins de 4 cas de libération par la Tunisie de marins égyptiens: 15 pêcheurs illégaux en août dernier, 9 en octobre, 14 en novembre et 3 en début décembre.

Selon ‘DNE’, cette recrudescence du phénomène de la pêche illicite en Egypte est la résultante d’un ensemble de développements négatifs, citant notamment la pollution des eaux égyptiennes et la concurrence de l’industrie de l’aquaculture, qui poussent les pêcheurs en mer égyptiens à prendre les risques en enfreignant la loi et en ignorant les avertissements répétés des autorités égyptiennes.

Marwan Chahla

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