La non-gouvernance coûte à la Tunisie 4 points de croissance, par an, 2 à cause de la corruption et 2 en raison de l’absence de gouvernance efficace.
C’est ce qu’a affirmé le directeur général de la gouvernance à la présidence du gouvernement, Tarek El-Bahri, lors d’une journée d’information sur le référentiel national de gouvernance, à Tunis, mercredi 17 février 2017.
Ce référentiel, élaboré par l’Institut national de la normalisation et de la propreté industrielle (Innorpi), est considéré comme une stratégie qui vise à ancrer les principes de gouvernance, de la lutte contre la corruption et de la responsabilité sociétale dans différents domaines, a ajouté M. El-Bahri. Elle vise, également, à garantir la transparence des marchés publics, qui représentent 18% du PIB.
Tous les services publics vont adopter ce référentiel censé consacrer la culture de la reddition des comptes et de l’évaluation, a ajouté M. El-Bahri, soulignant que son application garantira le droit d’accès à l’information et permettra de protéger les personnes dénonçant la corruption.
Le directeur général de l’Innorpi, Nébil Ben Bechir a fait savoir, de son côté, que l’Institut est en train de former et de préparer les ressources humaines nécessaires (experts et spécialistes) pour aider à l’application de ce référentiel au sein des différentes entreprises publiques et privées.
I. B. (avec Tap).
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