Trois jours après l’arrivée en Libye de Faïez Al-Sarraj, des manifestants ont défilé à la Place des Martyrs, à Tripoli, pour lui porter leur soutien.
Le chef du gouvernement d’union nationale libyen a quitté, hier, la base navale sous très haute sécurité pour installer son pouvoir dans la capitale libyenne, encore sous contrôle des milices islamistes de Fajr Libya.
Toutes les écoles ont fermé leurs portes, hier, par mesure de sécurité et plusieurs tirs ont été entendus aux environs du siège du gouvernement où Khalifa Ghouil, chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, observe un sit-in et refuse de quitter les lieux.
Alors que la tension est en train de monter à Tripoli, avec des milices prêtes à en découdre, plusieurs manifestations de soutien à Al-Sarraj ont eu lieu. Au même moment, 10 maires de villes libyennes ont publié des communiqués exprimant leur soutien au gouvernement Al-Sarraj, qui bénéficie de l’appui de l’ONU, des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE).
Jeudi 31 mars, l’UE a infligé des sanctions à l’encontre des présidents des parlements de Tobrouk (est), Aguila Saleh, et de la capitale, Nouri Abou Sahmein, ainsi que le chef du gouvernement de Tripoli, Khalifa Ghouil, en gelant leurs avoirs dans les banques européennes.
Ces derniers continuent à faire de la résistance et refusent de reconnaître le gouvernement de l’union nationale.
Z. A.
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