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IVD: Les fausses vérités de Sihem Bensedrine

Sihem Bensedrine a menti dans la plupart de ses réponses aux questions de Hasan Muawad, dans l’émission « Noqtat Nidham », sur Al-Arabiya TV.


Lors de cette émission enregistrée à Tunis et diffusée vendredi soir sur Al-Arabiya, la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) s’est présentée comme un ange gardien veillant sur les droits des gens opprimés en Tunisie, de 1955 à 2013, se considérant même comme seule garante de la réussite de la transition démocratique.

Interrogée sur le nombre important de démissionnaires de l’IVD, elle a répondu que ces derniers sont partis, «à cause de la pression exercée sur eux» et parce qu’ils ne se sentaient plus capables de «poursuivre leur mission difficile et délicate». Or, on ne le sait que trop, la vérité est tout autre. Tous les démissionnaires ont quitté l’IVD parce qu’ils ne pouvaient plus supporter la tyrannie de Mme Bensedrine, qui ne les consulte jamais avant de prendre ses décisions de manière unilatérale, sans parler de ses malversations dans la gestion de l’IVD: népotisme, complaisance, proximité douteuse avec des parties politiques, notamment le parti islamiste Ennahdha, etc.

Sihem Bensedrine, qui déteste les vérités qui la dérangent, a perdu son sang froid lorsque Hasan Muawad lui a rappelé sa rencontre avec Paul Bremer, l’ancien administrateur américain provisoire de la coalition en Irak.
Tout en démentant cette information, elle s’est emportée et s’est attaquée aux journalistes et aux députés qui ont, selon elle, propagé cette fausse information. Elle a, d’ailleurs, interrompu l’interview pendant quelques minutes pour aller chercher un document tiré de Wikileaks prouvant, selon elle, qu’elle n’a jamais eu de rencontres avec des Américains.

Dans sa réponse au journaliste, qui lui rappelait qu’elle avait été l’une des victimes du régime Ben Ali et qu’à ce titre, elle ne peut être impartiale et siéger là où elle est, Mme Bensedrine n’a pas été convaincante, se contentant de souligner son impartialité et de rappeler que la majorité écrasante des opprimés sous les anciens régimes de Bourguiba et Ben Ali sont des islamistes, rejetant les accusations portées contre elle, notamment celles de chercher à se venger personnellement de ses adversaires d’hier et à diviser les Tunisiens.

Z. A. 

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