Olfa Terras Rambourg.
La Fondation Rambourg a donné une conférence de presse, mercredi 5 avril 2017, à l’espace Cinévog, au Kram, pour annoncer l’ouverture des inscriptions pour 2e édition du prix portant son nom.
Par Hamma Hanachi
Olfa Rambourg, le nom vous dit quelque chose? La récente exposition ‘‘L’éveil d’une nation’’, au Bardo, qui a fait date dans l’histoire des expositions privées, a été organisée par sa Fondation, qui décerne également le Prix biennal de l’art et la culture en Tunisie.
Encourager principalement les jeunes
Accompagnée de sa vice-présidente, Elisabeth Krief, Olfa, tout feu tout flamme, n’y va pas par quatre chemins: «J’ai l’intime conviction que la culture et l’éducation sont les deux mamelles qui sauveront notre pays et nous sortiront de la crise. Notre fondation poursuit son objectif de valoriser ces deux domaines».
Réconfortée par le succès de la première édition, la Fondation réitère sa démarche d’octroi du Prix avec la même méthode et les mêmes jurés à la seule exception qui consiste à limiter l’âge des candidats à 45 ans. Pour quelles raisons? Réponse d’Elisabeth Krief, native de Tunis, historienne de l’art, curator, elle vit entre New York et Paris où elle gère une galerie d’art : «Sachant que la jeunesse est majoritaire dans le pays et elle est en demande de nouvelles opportunités. Nous nous sommes donné pour mission d’encourager principalement les jeunes et ce, dans toutes les régions. Aussi avons-nous estimé que l’âge de 45 ans est une limite assez raisonnable pour concourir à ces 5 prix».
D’un montant de 5.000 dinars chacun, ces prix sont répartis comme suit : Ecriture (cinématographique, littéraire, théâtrale); Spectacles vivants (danse, cirque, arts de la rue, théâtre); Industrie culturelle et numérique (édition, musique, bande dessinée, jeux vidéo, mode design); Artisanat-patrimoine.
«Créatifs et innovants, avec vocation à être réalisés, poursuivis ou développés dans l’année, les projets retenus doivent tendre à devenir pérennes à travers une exposition, une édition, une traduction ou la création d’une chaîne de production», ajoute Mme Krief.
A propos des candidatures
Les inscriptions pour le prix sont ouvertes à partir du 2 mai et jusqu’au 30 septembre 2017 et uniquement sur le site internet. Les candidats devront obligatoirement remplir un dossier de candidature en ligne sur le site du prix.
Un jury composé de 11 membres à moitié arabisants de différentes disciplines effectuera un premier tri de 15 pré-finalistes, puis les jurés auditionnent les candidats et passent ensuite à la sélection finale.
«L’année dernière a enregistré 300 candidatures», relève Olfa Rambour. Elle ajoute: «Nous avons constaté qu’il y a une grande faiblesse dans la préparation des dossiers, aussi mettons-nous à disposition des candidats des exemplaires de dossiers (sur le site) pour qu’ils défendent leur candidatures».
A propos de la Fondation Rambourg
Passionnée d’Art et de Culture, Olfa Terras a créé, avec son mari, la Fondation Rambourg, en 2011. Œuvrant au départ pour la promotion de l’art et la culture dans le monde entier, la Fondation décide, à partir de 2015, d’allouer la totalité de son budget à la Tunisie, faisant de la promotion de l’art et la culture en Tunisie un de ses axes majeurs.
Selon Olfa Terras, la culture est un secteur économique gagnant et un domaine créateur d’emplois de qualité, qu’il ne faudrait certainement pas négliger dans le contexte économique actuel. Il est essentiel que tous les Tunisiens aient accès à la culture et qu’ils participent librement et sans discrimination à la vie culturelle du pays.
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