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Institut de la magistrature : Nouvelles mesures pour sortir de l’impasse

Institut supérieur de la magistrature.

Avec l’approche des examens de fin d’année, la situation dans les facultés et instituts de droit, où les cours sont suspendus depuis plusieurs semaines, devient inquiétante.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présidé, mardi 18 avril 2017, une séance de travail avec les doyens des facultés et les directeurs des instituts de droit pour examiner la situation dans ces établissements universitaires suite au décret-loi 345 relatif aux conditions de candidature à l’Institut supérieur de la magistrature (ISM).

La situation dans ces facultés et instituts devient effectivement inquiétante avec l’approche des dates des examens du deuxième semestre, fixés dans moins d’un mois. Les étudiants, rejetant catégoriquement le décret-loi 345, malgré l’exonération de ceux déjà inscrits des dispositions de ce décret-loi, ont suspendu les cours depuis plus d’un mois pour réclamer son retrait total.

Tout en exprimant leur approbation de l’abrogation du décret-loi, les doyens et directeurs des facultés et institut ont appelé la tutelle à prendre des mesures permettant de sauver ce qui reste de l’année universitaire et de passer les examens dans des conditions normales.

Par ailleurs, une série de mesures ont été prises à l’issue de la réunion visant à renforcer la coordination entre les services du ministère de la Justice et ceux du ministère de l’Enseignement supérieur pour améliorer le cursus de formation en droit.

Parmi ces mesures, il a été décidé l’activation immédiate de la commission chargée de la coordination entre les deux ministères afin d’adapter la formation dans les facultés et instituts de droit aux compétences requises pour le recrutement dans les différents métiers judiciaires. Cette commission doit soumettre un rapport sur ses travaux aux deux départements ministériels avant le 15 juillet 2017.

D’autre part, la commission a été chargée d’écouter les représentants des étudiants et de prendre connaissance de leurs doléances et de leurs visions de la formation académique en droit.

Cependant, la question relative à l’issue de l’année universitaire en cours et qui touche déjà à sa fin reste encore en suspens. Aucune mesure n’a en effet été prise à propos d’un éventuel report des examens afin de donner aux enseignants le temps nécessaire pour terminer leurs programmes.

Il reste à savoir aussi si de telles mesures réussiront à convaincre les étudiants de droit de la nécessité de reprendre le chemin des amphis et de sauver l’année universitaire dans leurs facultés et instituts respectifs.

Abderrazek Krimi

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