Firas Chaouat a raté des buts tout fait, mais il n’est pas le seul responsable de l’élimination.
Le Club sportif sfaxien (CSS) a été éliminé hier soir, dimanche 30 septembre 2018, sur son terrain, le stade Taieb Mhiri de Sfax, par la formation irakienne de Naft Al-Wassat, au premier tour de la Coupe arabe des clubs.
Surprise peut être, en tous cas les Sfaxiens ont vécu presque la même mésaventure que l’Espérance sportive de Tunis (EST), quand elle a été écartée, le 2 septembre dernier, elle aussi à domicile, par une virevoltante équipe d’Al Ittihad Alexandrie.
Les «Noirs et blanc», malgré un résultat nul 1-1 à l’aller, chez l’adversaire, ont été bien chahutés hier soir par une formation de Naft Al- Wassat, bien en jambes et visiblement rodée pour le jeu en contre. Le scénario du match en est la preuve.
Après l’ouverture du score par Firas Chaouat sur penalty à la 17e minute, les Irakiens vont riposter par deux fois en moins de 10 minutes par Laith Tahsine (61’) et Mohamed Daoud (68’) sur deux contre-attaques rapides. Ils auraient pu marquer davantage sur le même topo.
Menés 2-1, les locaux se sont rués vers les buts adverses. Dans la confusion. Firas Chaouat, à qui on colle à tort les défaillances de l’attaque, trouve pour la seconde fois le chemin des buts à la 98e minute (2-2). Mais qu’ont fait les autres joueurs pour inverser la situation face à une équipe restée, il est vrai, lucide et solide jusqu’à la fin du match.
Le CSS a beau aborder cette rencontre avec confiance, croyant avoir pris une avance psychologique au match aller, mais quand il se permet de gâcher des opportunités notamment en première période, le risque d’encaisser reste toujours présent. Ses joueurs ont pêché par un relâchement coupable, pensant avoir pris définitivement l’ascendant sur leurs adversaires après l’ouverture du score. Grosse erreur! En baissant la garde, ils ont offert l’occasion aux Irakiens de gérer le match à leur guise.
Le CSS a remué ciel et terre pour s’inscrire dans cette Coupe arabe – sans doute intéressé par le pactole promis – mais il a en même temps laissé partir plusieurs joueurs cadres. Il n’a pas les moyens pour tenir la route.
Le constat est décevant. Le CSS doit se rendre à l’évidence et bien choisir ses objectifs. Aujourd’hui, il ne peut pas courir plusieurs lièvres. Le mieux c’est de cibler le championnat avant de berner les supporteurs par des supposés succès ailleurs.
Après l’EST et le CSS, seule l’Etoile sportive du Sahel (ESS) reste en course dans cette compétition. Il reste à se demander jusqu’à quand, sachant les problèmes actuels de l’équipe et la qualité des équipes arabes engagées dans la compétition.
H. M.
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