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Tunisie : Slim Riahi nie avoir conclu un marché avec le clan Caïd Essebsi

Béji Caïd Essebsi et Slim Riahi.

Slim Riahi, secrétaire général de Nidaa Tounes, affirme que s’il avait accepté de prendre part au «projet putschiste» (sic!) du chef du gouvernement, Youssef Chahed, il aurait profité de beaucoup de choses.

Dans une interview au journal en langue arabe « Assabah » publiée aujourd’hui, samedi 20 octobre 2018, le président de l’Union patriotique libre (UPL) a indiqué qu’il n’a pas conclu un marché avec le parti de Hafedh Caïd Essebsi ou toute autre partie, dans le but de mettre fin à ses déboires avec la justice tunisienne, comme l’ont affirmé plusieurs politiciens.

«J’aurai pu profité de beaucoup d’avantages si j’avais apporté mon soutien à Youssef Chahed et à son projet putschiste, surtout qu’il détient le pouvoir, ce que nous avons refusé. Nous n’avons pas demandé de rejoindre son gouvernement. Il n’y a aucune logique à faire partie d’un gouvernement qui a échoué et dont l’échec se poursuivra dans les moins prochains», a-t-il déclaré, ajoutant : «J’ai choisi Nidaa après mûre réflexion. Nos négociations avaient démarré en 2013. Ce n’était pas pour conclure un marché comme il a été affirmé. Nous allons donner un plus grâce à cette nouvelle formation et j’œuvrerai à rassembler cette famille politique».

«Comment Ennahdha a-t-il pu accepter de collaborer avec un bloc parlementaire qui ne connaît rien en politique?», s’est aussi interrogé M. Riahi, dans une allusion limpide au bloc de la Coalition nationale, constitué en grande partie de dissidents de Nidaa Tounes.

M. Riahi, qui croit être habilité à distribuer les bons et les mauvais points et à distinguer entre les savants et les ignorants en politique, devrait nous expliquer où il a appris lui-même la politique. Est-ce dans l’entourage de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, dont il était proche avant la révolution de 2011 ? Car, avant cette date, on ne lui connaissait aucune activité politique. On ne le connaissait même pas du tout. Il a poussé comme un champignon dans les méandres de l’après-14 janvier 2011, suivi d’une sulfureuse réputation d’affairiste à la fortune colossale et sans origine identifiable et, qui plus est, soupçonné de blanchiment d’argent.

E. B. A.

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