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Club africain : Les joueurs gagnent, les dirigeants se chamaillent!

Les Clubistes menés par un excellent Oussama Darragi.

Pendant que les dirigeants du Club africain (CA), anciens et nouveaux, continuent d’échanger des vertes et des pas mûres, les joueurs ont mis fin à la série négative de 5 matchs sans victoire.

Par Hassen Mzoughi

Les coéquipiers d’Oussama Darragi se sont en effet imposés 2-1 face à l’Avenir sportif de Gabès (ASG), hier, vendredi 23 novembre 2018, au stade d’El Menzah, en match avancé de la 8e journée du championnat de Tunisie.

Les coups de patte magiques de l’excellent Darragi

Après 4 défaites consécutives devant le Stade Gabésien, le Stade Tunisien, le Club sportif sfaxien et le Club athlétique bizertin, et un nul devant l’US Ben Guerdane, le CA a relevé la tête en glanant sa seconde victoire en 8 journées, devant l’ASG.

La formation clubiste est revenue de très loin. Menée au score sur un but inscrit dès la 8e minute par le Mauritanien Ahmed Moulay Khalil, ballottée en première mi-temps, elle a égalisé par le meilleur joueur du match, Oussama Darragi (71’); et malgré l’expulsion du défenseur Sami Hammami, pour somme d’avertissements (79’), elle a arraché une très précieuse victoire par Yassine Chamakhi sur penalty (81’).

Les joueurs ont donc bien réagi malgré une atmosphère des plus maussades, comme pour dire que chacun doit assumer en cette phase délicate. Ils rappellent leur détermination démontrée la saison dernière pour réussir une remontée spectaculaire au classement et gagner la Coupe de Tunisie aux dépens de l’Etoile du Sahel.

Les dirigeants eux n’ont pas encore compris que le temps n’est plus à la guerre des égos, que le CA est beaucoup plus important que les personnes qui passent. Leur acharnement à vouloir étaler leur linge sale sur la place publique, à rêver d’un «coup de main» de Slim Riahi, pendant que l’échéance fatale approche, est le comble de l’insouciance.

Halte à la guerre des égos !

La guerre des déclarations et des communiqués montre bien la myopie de toutes les parties prenantes. Alors que le club glisse vers une lourde sanction de la Fifa, les bonzes font leur cinéma.

La Fifa n’attendra pas la fin de leurs chamailleries d’écoliers pour faire tomber l’épée de Damoclès. Le jour J, en cas de non paiement des 10 millions de dinars réclamés par d’anciens joueurs, elle appliquera le verdict sans aucun scrupule.

Pourtant, on continue à brasser du vent. On poursuit la «chasse» à ce Slim Riahi qui n’est en aucun cas disposé à réparer ses monumentales erreurs, à dédommager le club. Certains fantasment sur un miracle. Ils croient naïvement que l’ex-président pourrait être une solution. Ils ne ratent pas l’occasion de réclamer sa «diligence» alors qu’il a toujours dit qu’il n’est pas responsable de la crise.

En fait, Slim Riahi ne peut jamais être une solution et le mieux c’est de l’ignorer et de rassembler les hommes capables de mettre en place un plan urgent de sauvetage. Dans un climat de confiance et en s’effaçant devant les intérêts du club. En oubliant leurs égos aux vestiaires pour bien gérer les urgences.

Déjà le rassemblement pour le CA est un message positif vers tous ceux qui hésitent à apporter leur contribution. Avec moins de chahut et plus de sérieux et d’efficacité, les clubistes sauront s’en sortir.

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