Après le démantèlement cauchemardesque, ces derniers jours, du camp de l’horreur et de formation de djihadistes de Regueb, à Sidi Bouzid, le berceau de la révolution de 2011, la Tunisie a renoué, hier soir, vendredi 8 février 2019, avec son visage radieux : l’élection de sa Miss 2019.
Par Habib Trabelsi
Sabrine Khalifa Mansour de Mahdia a décroché le titre de Miss Tunisie 2019, à l’issue d’une cérémonie, hier soir, au Théâtre municipal de Tunis, un Concours national, qui se veut «un hommage à la beauté féminine au service de l’engagement citoyen».
Car pour l’Association culturelle et artistique Tej, présidée par Aïda Antar, «la beauté physique n’est pas suffisante pour être un critère d’élection».
Le règlement de Miss Tunisie, en huit points, est draconien. Son article 3 stipule notamment que «chaque candidate nommée finaliste pour le concours s’engage à remettre avant deux semaines de la date prévue du stage Ecole de Miss un reportage VTR sur son travail humanitaire au profit de sa région».
Autrement dit, Miss Tunisie doit donner l’exemple d’une citoyenne engagée dans des actions de volontariat en faveur de sa région et de son pays.
Pour cette édition, les quinze concurrentes avaient été conviées à réaliser, au préalable, des actions de volontariat en faveur des établissements scolaires en particulier dans les régions intérieures, en partenariat avec des organismes publics, en particulier le ministère de l’Éducation, et/ou privés.
Ainsi, la représentante de Kasserine, Chayma Mbarki, une diplômée en architecture d’intérieur (24 ans), a eu l’idée géniale de restaurer l’école de Sidi Harrath, une localité au pied de Jebel Samama, le théâtre, ces dernières années, d’opérations terroristes, d’embuscades contre des militaires et de ratissages répétés.
Palmarès :
Miss Tunisie2019 : Miss Mahdia, Sabrine Khalifa Mansour;
1ère dauphine, Miss Zaghouan, Chayma Mbarki,
2e dauphine, Miss Tozeur, Raouia Masseoud;
3e dauphine, Miss Sfax, Aya Ben Soltana;
4e dauphine, Miss Sousse, Farah Brahmi.
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