Le syndicat général de la Garde nationale de Bizerte a dénoncé dans un communiqué les agissements du président du Club athlétique Bizertin (CAB) Abdessalem Saidani, lors de la rencontre CAB-Avenir sportif Soliman (ASS), mardi 24 septembre 2019, pour le compte de la troisième journée de la ligue 1.
Selon ce communiqué, le président du CAB a violemment agressé un officier de la Garde nationale présent dans le stade d’Al-Alia.
Dans ce communiqué, le syndicat général de la Garde nationale de Bizerte demande au gouverneur de Bizerte de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin au comportement hostile du président de Bizerte à l’égard des agents et officiers de la Garde nationale.
Le syndicat a également menacé, dans sa déclaration, de boycotter les matches du CAB, si les autorités ne réagissaient pas de manière effective contre ces agissements, ajoutant qu’une plainte a été déposée contre Abdessalam Saidani auprès de la justice.
Il est à noter que l’arbitre du match CAB-ASS, Yousri Bouali, a signalé dans son rapport les propos injurieux et les menaces du président du club bizertin à son égard, ce qui laisse supposer que ce dernier sera passible de sanctions de la part de la Fédération tunisienne de football (FTF), selon les dispositions réglementaires en vigueur (articles 1, 2, 5, 6, 19 et 51 du code disciplinaire fédéral).
Dans une requête adressée aujourd’hui 26 septembre à la FTF, l’ASS demande à l’instance fédérale de se saisir des incidents du match du 24 septembre 2019 entre le CAB et l’ASS.
Pour l’ASS, les faits commis par le président du CAB, ont «influé le résultat du match et écorché l’image de l’arbitrage en Tunisie».
Le club réclame de prendre en considération le rapport de l’arbitre et de sanctionner les agissements du président du CAB, selon les termes de ce rapport et les règlements en vigueur.
La FTF protégera-t-elle encore une fois ce turbulent président, qui n’est pas à son premier écart de conduite, confirmant l’immunité dont il profite pour poursuivre ses «sautes d’humeur» ?
Normal de défendre les intérêts de son club mais le faire avec tous les excès est condamnable. Mais tous les excès possibles et imaginables sont désormais tolérés, soi-disant pour se «faire entendre», voire obtenir un quelconque bénéfice ! Ce faisant, c’est à l’image de son club, le CAB, et de toute la ville de Bizerte qu’il nuit par ses abus répétitifs.
H. M.
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