Il est nécessaire d’aller vite dans la prise de décision politique pour mener la guerre contre la pandémie du coronavirus (Covid-19) avec de meilleures chances d’essuyer moins de dégâts humains. Est-ce le cas de la Tunisie ?
Par Jamel Dridi
Hier, jeudi 19 mars 2020, dans une conférence de presse, le président américain Donald Trump pousse à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, commercialisé aussi sous le nom de Plaquenil (un anti-paludique utilisé aussi pour guérir d’autres maladies) dans le traitement du coronavirus. Il a souligné que toutes les barrières bureaucratiques empêchant l’utilisation d’un tel traitement seraient exceptionnellement levées.
En réponse, plusieurs fournisseurs mondiaux de la molécule lui ont répondu qu’ils étaient prêts à lui fournir des millions de doses.
Sur le même registre, l’Inde, qui produit la molécule, a demandé, par la voie des autorités, à tous les laboratoires, d’augmenter la production d’hydroxychloroquine.
Il y a deux jours, Kapitalis publiait l’entretien avec l’équipe du professeur Didier Raoult qui a publié une étude sur les effets positifs de l’hydroxychloroquine sur les patients atteints du coronavirus. Et ce avant même que les Etats-Unis ou l’Inde évoquent la molécule officiellement.
Espérons que les autorités tunisiennes se soient rapprochées rapidement des fournisseurs de la molécule car cette dernière semble déjà en rupture de stock dans de nombreux pays suite à la déclaration de Trump.
Dans cette guerre contre le coronavirus, même si la prudence doit être de mise, les gouvernants qui n’auront pas été assez rapides et réactifs dans la prise des bonnes décisions, feront payer un prix cher à leur population.
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