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Pour le salafiste Mohamed Affès, «Kaïs Saïed constitue une menace pour la sécurité nationale»

La nébuleuse islamiste (Ennahdha et Al-Karama et leurs zélés serviteurs, de plus en plus nombreux parmi la famille dite «moderniste») poursuit son acharnement sur le président de la république Kaïs Saïed. L’un de ses représentants, le député salafiste Mohamed Affès de la coalition Al-Karama n’est pas en reste.

Dans un post Facebook, publié hier, mercredi 27 janvier 2021, celui qui incitait au djihad en Syrie et voudrait limiter les droits et les libertés des femmes tunisiennes, accuse Saïed d’être «une source de fitna» (discorde) et de constituer «un facteur de trouble dans la scène politique et une menace pour la sécurité nationale dont il préside le conseil national» (sic !).

Pour les islamistes et leurs zélés serviteurs, tous les excès sont bons pour faire pression sur le chef de l’Etat afin qu’il accepte de présider la cérémonie de prestation de serment des 11 nouveaux membres de gouvernement ayant eu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), dominée par les islamistes, alors qu’il avait rejeté, publiquement, lors de la dernière réunion du Conseil national de sécurité, avant-hier, la candidature de 4 d’entre eux soupçonnés de corruption et de conflit d’intérêt.

Rappelons que, dans ce contexte délétère de diabolisation de M. Saïed, alimenté par Ennahdha, Qalb Tounes, Al-Karama et leurs alliés de circonstance, la présidence de la république a reçu, hier, une lettre contenant un produit douteux. S’agit-il d’une lettre piégée er d’une tentative d’assassinat, une pratique qui n’est pas étrangère aux islamistes, auteurs de plusieurs meurtres au cours des dix dernières (Lotfi Nagdh, Chikri Belaid et Mohamed Brahmi), ou d’un moyen de pression et d’intimidation du chef de l’Etat pour l’obliger à accepter les diktats d’Ennahdha et de son président Rached Ghannouchi, qui cherche à imposer son pouvoir total en Tunisie ?

L’enquête en cours devrait nous éclairer sur cette question, mais ne nous berçons pas d’illusion, car aucune des soi-disant enquêtes menées ces dix dernières années et impliquant les islamistes n’a abouti à une conclusion. On peut compter sur une police et une justice aux ordres de… tuer la vérité.

Imed Bahri

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