Fatma Chakouat, vice-présidente de la section tunisienne de l’Union des oulémas musulmans (Union d’Al-Qaradawi), a affirmé que des avocats, des doctorants, des médecins, des ingénieurs ou encore des enseignants, des professeurs, des imams ainsi que des agents sécuritaires et des militaires, ont été formés par cette association controversée et accusée de faire la propagande de l’extrémisme religieux.
«Nous recevons des Tunisiens de différentes professions et de tout âge. Vous voulez nous faire croire que des sécuritaires auraient laissé faire, si nous faisions vraiment la propagande du terrorisme comme nous accusent à tort ces parties ?», a-t-elle lancé sur la chaîne tunisienne islamiste Al-Insen.
Cette annonce faite par Fatma Chakouat, confirmerait selon elle que l’Union n’a aucun lien avec l’extrémisme religieux, alors que de nombreuses parties, à l’instar du Parti destoueien libre (PDL) et autres partis et dirigeants de gauche affirment que l’Union qui doit son surnom au nom de son fondateur et président, le prédicateur égypto-qatari membre de la confrérie des Frères Musulmans Youssef Qaradawi, constitue un danger et un projet extrémiste en Tunisie, sous couvert d’action associative.
D’ailleurs après cette inquiétante déclaration, de nombreux Tunisiens ont appelé à ouvrir une enquête sur la probable participation de sécuritaires et militaires aux cours donnés par l’Union controversée
Y. N.
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