Sur les réseaux sociaux, un hashtag قطر_ينتفض# (Qatar se rebelle) a proliféré accompagné d’une vague d’arrestations mais rien n’en a filtré dans les médias qataris, qui observent une totale omerta. Il est difficile, par conséquent, que quoi que ce soit filtre de l’émirat gazier dirigé d’une main de fer par le clan des Al-Thani, surtout dans les médias de l’émirat. Mais qu’elle est la cause de cette rébellion populaire ? Vidéo.
Dans une opération marketing destinée au monde avant l’organisation de la Coupe du monde 2022, le Qatar va organiser des «élections législatives» sans que les partis politiques ne soient autorisés dans le pays et seuls les tribus ayant la nationalité qatarie avant 1930 ont le droit d’y participer et pas les autres, ce qui a créé une discrimination entre les citoyens.
Ce n’est pas là une blague, c’est une fourberie ou carrément une imposture, qui n’a pas manqué de provoquer la grogne parmi une grande partie de la population qui s’est retrouvée discriminée et privée de ses droits politiques, si on peut parler de droits dans cet émirat moyenâgeux.
Preuve de l’authenticité des événements rapportés par les réseaux sociaux, le poète et opposant Mohamed Ibn Edhib a déploré l’arrestation, lors de ces événements, de l’avocat Hazaa Ibn Ali Al-Murri, et l’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani a appelé au calme sur Twitter demandant que les problèmes soient traités sous l’étendard national et l’autorité du tuteur («waliy al amr»).
Cependant Al-Jazeera, experte dans la diversion, est dans une attitude de censure concernant les événements du Qatar et s’acharne sur la Tunisie, pour prêter main forte aux Frères Musulmans locaux et s’acharner sur le président Kaïs Saïed, preuve irréfutable et irréfragable que ce sont les autorités qataries qui décident de la ligne et du contenu de cette chaîne d’information à leur solde. Vidéo.
I. B.
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