Selon la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, la branche tunisienne de l’Union internationale des savants musulmans, fondée par le prédicateur controversé Youssef Al-Qaradawi, est protégée par l’Etat, même après le 25 juillet 2021. Et ce, du fait des relations avec le Qatar, qui adopte et finance cette association, «incitant au terrorisme et à l’obscurantisme», selon elle.
C’est ce qu’elle a déclaré, ce mardi 12 avril 2022, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti.
D’autre part, elle a dénoncé le refus du gouvernement de montrer à son parti le document relatif aux négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI), malgré une demande officielle à cet effet, assurant qu’elle portera plainte contre toute personne ayant l’intention de signer un document susceptible de ruiner les institutions de l’Etat.
Par ailleurs, elle a fait savoir que son parti avait adressé une mise en demeure à la présidence du gouvernement et au ministère des Finances pour les inviter à suspendre toute activité de gestion des affaires de l’Etat basée sur des décrets présidentiels, assurant qu’elle poursuivrait en justice les institutions, les ministres et les établissements étatiques qui appliqueraient les décisions présidentielles émises après le 25 juillets 2021.
L’avocate a, sur un autre plan, indiqué qu’elle portera plainte contre les bureaux d’études et de statistiques Sigma Conseil et Emrhod Consulting parce qu’ils incluent, dans les sondages d’opinion relatifs aux intentions de vote des Tunisiens los des prochaines législatives, un parti qui n’existe pas, à savoir celui du président de la république Kaïs Saïed. Selon elle, ils ne devraient pas le nommer ainsi et se contenter d’écrire «un parti qui n’existe pas» lors de la publication des résultats de ce type de sondages.
C. B. Y.
Donnez votre avis