Interpellé hier, jeudi 6 juin 2019, par l’Office anti-corruption de la police judiciaire de Paris, Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF) est ressorti libre de sa garde à vue aujourd’hui ce matin.
La CAF qui, jusque-là, s’était gardée de tout commentaire, a indiqué dans un communiqué qu’aucune charge n’a été retenue contre son président.
Selon l’AFP, citant le procureur Xavier Tarabeux, Ahmad Ahmad a été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille le 28 mai dernier, notamment pour «association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance ainsi que faux et usage de faux».
Rappelons que la Fifa avait publié, peu de temps après l’arrestation du président de la CAF, un communiqué demandant notamment aux autorités françaises toute information pouvant intéresser sa commission d’éthique et la justice interne du football mondial. Elle avait aussi réitéré son engagement à lutter contre toute forme de corruption.
Y. N.
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