Le procureur de la république auprès du tribunal de première instance de Tunis a décidé, aujourd’hui, samedi 2 mai 2020, la libération de l’homme d’affaires Slim Chiboub, détenu depuis mercredi dernier, 29 avril, suite à une plainte pour harcèlement sexuel déposée son encontre par la journaliste et présentatrice de télévision Arbia Hamadi.
Le gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et ancien président de l’Espérance sportive de Tunis, se présentera donc en état de liberté devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis conformément à l’article 226-3 du code pénal.
Cette décision a été prise au terme de l’enquête et après audition des parties concernées et examen des preuves à charge contenues dans le dossier d’accusation, notamment sur le plan technique, s’agissant de captures d’écrans de messages et de photos échangés sur les réseaux sociaux.
La décision de libération a tenu compte aussi de l’état de santé de M. Chiboub et du certificat médical délivré par un médecin, sachant que le prévenu avait été victime d’un malaise cardiaque, mercredi soir, et avait été admis d’urgence à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis.
«Cette décision de libération n’est pas définitive et ne signifie nullement une reconnaissance de l’innocence du prévenu ou de son inculpation, car cela devra être décidé par la chambre correctionnelle, seule partie habilitée à trancher dans cette affaire qui sera examinée bientôt», a tenu à préciser Mohsen Dali, vice-procureur de la république au tribunal de première instance de Tunis.
I. B.
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