La députée et présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé ce soir, vendredi 8 mai 2020, que l’unité nationale d’investigation dans les crimes terroristes l’a convoquée pour l’informer qu’elle est ciblée par des menaces de mort. Après Samia Abbou (Attayar), Zouhair Maghzaoui et Salem Labiadh (Al-Châab), Abir Moussi est la 4e élue à faire l’objet de menaces, en à peine un mois… Des menaces venant, comme par hasard, de la même mouvance islamiste… pourtant au pouvoir dans le pays, mais qui ne semble pas supporter la critique pour sa gestion calamiteuse des affaires du pays.
«On m’a montré des appels à m’éliminer et à me faire disparaître du paysage politique, par n’importe quel moyen, même s’il faille m’assassiner. On ne sait pas si ces menaces pourront être mises à exécution, mais il faut les prendre au sérieux et rester vigilant», indique Abir Moussi, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
«Nous sommes menacés parce que nous sommes en train de dire la vérité et ils veulent éliminer la voix patriote de l’opposition, celle qui refuse de faire partie et de se soumettre à l’organisation des Frères musulmans (en référence à Ennahdha, Ndlr)», a encore lancé la députée du PDL, en remerciant les forces sécuritaires et en réitérant sa confiance en leur compétence à la protéger.
Abir Moussi a également appelé les autorités à assumer leurs responsabilités et à assurer la sécurité de tous les députés du PDL ainsi que ses partisans, tout en assurant que ces menaces ne changeront rien à ses positions et celles du PDL. On peut même imaginer qu’elles la conforteront dans ses positions et la pousseront à élever encore davantage le ton.
Ces islamistes sont des gens stupides et, dans leur soif de pouvoir, sont en train de commettre toutes les bêtises imaginables, croyant pouvoir garder le pouvoir par les seules manœuvres et magouilles de bas étage, et non par… une bonne gestion des affaires publiques. Mais cela, on le sait, est au-dessus de leurs moyens…
Y. N.
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