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Affaire Karoui : Les dirigeants Qalb Tounes s’entretiennent avec l’UGTT

Des dirigeants de Qalb Tounes accompagnés de Salwa Smaoui, l’épouse de Nabil Karoui, se sont rendus hier, lundi 4 janvier 2020, au siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), où ils ont rencontré le secrétaire général de la centrale syndicale Noureddine Taboubi, pour discuter de l’affaire Nabil Karoui, placé en détention depuis le 24 décembre 2020, pour blanchiment d’argent.

C’est ce qu’indique le parti, dans un communiqué publié aujourd’hui, en précisant que la délégation était composée du président du bloc parlementaire Oussama Khelifi, du député Yadh Elloumi, de la vice-présidente du parlement et diriegante Qalb Tounes, Samira Chaouachi, de Salwa Smaoui, l’épouse de Nabil Karoui ainsi que son frère Ghazi Karoui, qui, rappelons-le , est poursuivi dans la même affaire.

«L’entretien a été consacré au dossier du président du parti, qui fait l’objet d’une arrestation préventive», lit-on encore dans le communiqué de Qalb Tounes.

On notera que Yadh Elloumi a affirmé que c’est Nabil Karoui lui-même qui a demandé aux dirigeants du parti de rencontrer l’UGTT et que d’autres rencontres avec d’autres parties sont attendues : «Nabil Karoui est un prisonnier politique et il est visé par des partis», a-t-il encore répété…

Rappelons que Nabil Karoui a fait l’objet d’un mandat de dépôt, le 24 décembre, après avoir été auditionné par le juge d’instruction au Pôle judiciaire économique et financier, dans le cadre d’une affaire de suspicion de blanchiment d’argent.

Il avait été arrêté pendant quelques semaines, avant les élections de 2019 avant que la justice accepte, en octobre de la même année, la demande de libération provisoire émise par ses avocats, d’autant qu’il était candidat au second tour de la présidentielle.

Quant à Ghazi Karoui, qui avait fui en 2019, avant de réapparaître après son élection en tant que député, et qui est poursuivi dans la même affaire, il pourrait faire l’objet d’une demande de levée de l’immunité parlementaire par la justice, s’il n’y renonce pas de lui-même, selon Mohsen Dali, substitut du procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Tunis.

Y. N.

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